Agnès Jaoui se livre sur les ravages de la guerre entre Israël et le Hamas au sein de sa famille
Dans une interview accordée au Parisien, la comédienne et réalisatrice Agnès Jaoui s’est confiée sur les tragédies qui ont touché sa famille dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas. Elle déplore les pertes subies, notamment celle de sa tante Carmela Dan, âgée de 80 ans, et de sa petite-fille de 13 ans, Noya Dan, dans les attaques du Hamas le 7 octobre. Les corps de ses proches ont été retrouvés quelques jours plus tard grâce à un drone.
Agnès Jaoui souligne que sa famille habitait un kibboutz “très à gauche et pacifiste, travaillant avec les Palestiniens et œuvrant pour la paix”. Elle dénonce le fait que le Hamas ait ciblé précisément ceux qui prônent la paix. Elle a également appris la disparition de cinq autres membres de la famille de son père, enlevés au kibboutz Nir Oz, à la frontière de Gaza.
Malgré ces tragédies, Agnès Jaoui reste déterminée à ne pas laisser la haine l’emporter. Elle se dit profondément attristée par les souffrances des Palestiniens et des destructions de leurs maisons. Elle témoigne de sa vulnérabilité et de sa tristesse infinie face à cette situation.
La comédienne soutient l’initiative de la marche de dimanche et l’idée de chercher ensemble des solutions. Elle croit en des jours meilleurs et en l’action des personnes sensées et modérées qui œuvrent pour la paix. Elle lance également un appel pour ne pas abandonner les otages et les considérer comme des êtres humains, pas seulement des chiffres.
Agnès Jaoui, une voix engagée qui refuse de céder à la haine et qui espère un monde meilleur.
1 comment
Je suis désolé d’apprendre cette tragédie, mes pensées vont à Agnès Jaoui et sa famille.