Découvrez les configurations recommandées pour Alan Wake 2 sur PC et les options graphiques pour optimiser vos performances

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Alan Wake 2 : Une suite tant attendue qui repousse les limites technologiques

Depuis sa sortie il y a 13 ans, Alan Wake est devenu un jeu culte pour de nombreux joueurs. Et enfin, après une longue attente, la suite tant attendue, Alan Wake 2, est disponible depuis quelques jours. Le jeu développé par Remedy a reçu des critiques élogieuses, avec une note de 89/100 sur Metacritic. Mais ce qui a vraiment impressionné les joueurs, c’est la version PC du jeu, qui repousse les limites de la technologie et peut mettre à genoux même les cartes graphiques les plus puissantes.

Malheureusement, nous n’avons pas pu tester Alan Wake 2 à temps pour vous fournir un avis complet. Cependant, nous avons étudié de près la technologie utilisée dans le jeu et nous allons vous expliquer pourquoi il est si exigeant en termes de configuration. En effet, pour profiter pleinement du jeu, il faudra au minimum une carte graphique GeForce RTX 2000 ou une Radeon RX 6000. Nous vous donnerons également des conseils pour optimiser les performances de votre jeu.

Les configurations recommandées par les développeurs

Les développeurs ont publié les configurations recommandées pour jouer à Alan Wake 2 dans les meilleures conditions. Voici ce qu’ils recommandent :

Configuration minimale requise (sans ray tracing) :
– Système d’exploitation : Windows 10/11 64 bits
– Carte graphique : GeForce RTX 2060 ou Radeon RX 6600
– Processeur : Intel Core i5-7600K ou équivalent AMD
– RAM : 16 Go
– Stockage : 90 Go SSD
– Preset graphique : bas
– DLSS / FSR 2 : qualité
– Résolution et IPS ciblés : 1080p à 30 IPS

Configuration recommandée (sans ray tracing) :
– Système d’exploitation : Windows 10/11 64 bits
– Carte graphique : GeForce RTX 3060 ou Radeon RX 6600 XT
– Processeur : Ryzen 7 3700X ou équivalent Intel
– RAM : 16 Go
– Stockage : 90 Go SSD
– Preset graphique : moyen
– DLSS / FSR 2 : équilibré
– Résolution et IPS ciblés : 1440p à 30 IPS

Configuration recommandée (sans ray tracing) :
– Système d’exploitation : Windows 10/11 64 bits
– Carte graphique : GeForce RTX 3060 ou Radeon RX 6600 XT
– Processeur : Ryzen 7 3700X ou équivalent Intel
– RAM : 16 Go
– Stockage : 90 Go SSD
– Preset graphique : moyen
– DLSS / FSR 2 : performance
– Résolution et IPS ciblés : 1080p à 60 IPS

Configuration ultra (sans ray tracing) :
– Système d’exploitation : Windows 10/11 64 bits
– Carte graphique : GeForce RTX 4070 ou Radeon RX 7800 XT
– Processeur : Ryzen 7 3700X ou équivalent Intel
– RAM : 16 Go
– Stockage : 90 Go SSD
– Preset graphique : élevé
– DLSS / FSR 2 : performance
– Résolution et IPS ciblés : 2160p à 60 IPS

Configuration basse (ray tracing mini) :
– Système d’exploitation : Windows 10/11 64 bits
– Carte graphique : GeForce RTX 3070 ou Radeon RX 6800 XT
– Processeur : Ryzen 7 3700X ou équivalent Intel
– RAM : 16 Go
– Stockage : 90 Go SSD
– Preset graphique : moyen + ray tracing bas
– DLSS / FSR 2 : qualité
– Résolution et IPS ciblés : 1080p à 30 IPS

Configuration moyenne (ray tracing moyen + path tracing) :
– Système d’exploitation : Windows 10/11 64 bits
– Carte graphique : GeForce RTX 4070
– Processeur : Ryzen 7 3700X ou équivalent Intel
– RAM : 16 Go
– Stockage : 90 Go SSD
– Preset graphique : moyen + ray tracing moyen + path tracing
– DLSS / FSR 2 : qualité
– Résolution et IPS ciblés : 1080p à 60 IPS

Configuration haute (ray tracing élevé + path tracing) :
– Système d’exploitation : Windows 10/11 64 bits
– Carte graphique : GeForce RTX 4080
– Processeur : Ryzen 7 3700X ou équivalent Intel
– RAM : 16 Go
– Stockage : 90 Go SSD
– Preset graphique : élevé + ray tracing élevé + path tracing
– DLSS / FSR 2 : performance
– Résolution et IPS ciblés : 2160p à 60 IPS

Pour jouer à Alan Wake 2 sur PC, il est important de disposer d’une carte graphique moderne prenant en charge le mesh shading, une technique qui permet d’économiser des ressources en réduisant la qualité des éléments peu visibles à l’écran. Si votre carte graphique ne prend pas en charge cette fonctionnalité, le jeu vous avertira qu’il risque d’être instable et que ses performances seront dégradées. En revanche, les versions consoles du jeu semblent bien optimisées et offrent une excellente qualité d’image, proche des réglages “moyen” de la version PC.

Mettre à jour les pilotes et le BIOS

Comme pour la plupart des gros jeux, Alan Wake 2 bénéficie de mises à jour des pilotes graphiques. NVIDIA (v546.08), AMD (v23.10.2) et Intel (v31.0.101.4900) ont tous déployé des mises à jour pour optimiser les performances du jeu. Il est donc recommandé de mettre à jour vos pilotes graphiques et votre BIOS pour profiter pleinement de l’expérience de jeu.

En conclusion, Alan Wake 2 est un jeu qui repousse les limites technologiques et offre une expérience immersive aux joueurs. Cependant, il est important d’avoir une configuration PC adaptée pour profiter pleinement du jeu. Alors, préparez-vous à plonger dans l’univers sombre et captivant d’Alan Wake 2, mais n’oubliez pas de vérifier votre configuration avant de vous lancer dans l’aventure.

Alan Wake 2 : Les meilleures cartes graphiques recommandées par Clubic

Une nouvelle génération de pilotes pour une meilleure gestion

Si vous souhaitez profiter au maximum d’Alan Wake 2, il est difficile de vous recommander autre chose qu’une carte graphique NVIDIA de la génération Ada Lovelace. En partenariat avec la firme de Santa Clara, le jeu ne prend en charge la génération d’images via le DLSS 3 et la reconstruction des rayons du DLSS 3.5 que sur les cartes RTX 4000.

Les options graphiques pour une expérience optimale

Alan Wake 2 offre un large éventail d’options graphiques pour adapter les performances à votre configuration et obtenir le résultat souhaité. Comme toujours, il faudra trouver le bon équilibre entre performance et qualité graphique, en fonction de vos besoins. Remedy a d’ailleurs communiqué que le jeu a été conçu pour être joué à 30 images/seconde, afin d’obtenir un rendu cinématographique. Cependant, en tant que joueurs PC, nous ne serons pas satisfaits en dessous des 60 images/seconde, même pour un jeu solo narratif.

En haut de l’écran des options, vous trouverez le réglage de la résolution, ainsi que le réglage de l’upscaling. Deux options sont disponibles : le DLSS pour les cartes NVIDIA et le FSR2 pour toutes les autres. La génération d’images ne peut être activée que sur les cartes RTX de la série 40. Si vous en possédez une, n’hésitez pas à l’activer ! Sur un jeu aussi exigeant qu’Alan Wake 2, il serait dommage de se priver d’un boost de framerate grâce à l’IA.

La résolution de rendu vous permet de choisir le preset de l’upscaler, avec des options telles que “Natif/DLAA”, “Qualité”, “Équilibré”, “Performance” et “Ultra-performance”. Les presets “Natif/DLAA” ne doivent être sélectionnés que si vous jouez sur un moniteur d’une résolution inférieure à celle recommandée pour votre carte graphique. Dans notre cas, nous utilisons une RTX 4080 sur un moniteur 1440p, donc le DLAA fonctionne très bien. Lorsque nous sommes connectés à une TV 4K via HDMI 2.1, nous privilégions le preset “Équilibré” après avoir réglé la résolution du jeu en 2160p.

Un petit mot sur le HDR : si vous utilisez un moniteur ou une TV compatible HDR, pensez à utiliser l’outil de calibration HDR de Windows 11, car le jeu se base sur ces réglages.

Les réglages suivants concernent la qualité graphique. Comme d’habitude, pour gagner quelques images/seconde, il faudra réduire en priorité l’éclairage volumétrique, l’illumination globale et la résolution des ombres. Les reflets de l’espace d’écran (SSR, utilisé lorsque le ray tracing est désactivé) ont également un impact relativement important sur les performances.

Enfin, la dernière partie du menu des options concerne le ray tracing et le path tracing. Soyons clairs : si vous souhaitez activer ces options, vous devrez obligatoirement utiliser l’upscaling (DLSS ou FSR2) pour espérer jouer dans de bonnes conditions. L’activation du ray tracing via les options “Éclairage direct” et “Transparence” aura un impact important sur votre taux d’images/seconde. L’activation du path tracing pour l’éclairage indirect est encore plus gourmande en ressources.

En résumé :

– Utilisez le DLSS si possible, sinon le FSR2.
– Réduisez l’éclairage global, la résolution des ombres et les reflets de l’espace d’écran pour améliorer les performances.
– Le ray tracing et le path tracing demandent beaucoup de ressources, utilisez-les uniquement avec le DLSS et la génération d’images si possible.
– Si votre carte graphique est compatible DLSS 3.5, activez le DLSS Ray Reconstruction. Cette fonctionnalité améliorera le rendu du ray tracing sans perte de performances.

Nos benchmarks

Nous avons testé les performances de 6 cartes graphiques avec différents réglages :

– NVIDIA GeForce RTX 2060
– Intel ARC A750
– NVIDIA GeForce RTX 3070 Ti
– NVIDIA GeForce RTX 4060
– AMD Radeon RX 7900 XT
– NVIDIA GeForce RTX 4080

Nous avons effectué les tests en mode Ultra, sans upscaling, sans ray tracing ni path tracing, ainsi qu’en mode Ultra avec upscaling sur “Équilibré” (DLSS sur NVIDIA et FSR2 sur les autres, génération d’images activée si possible), sans perte de performances.

Le ray tracing et le path tracing : les nouvelles technologies qui révolutionnent les jeux vidéo

Des performances améliorées grâce à l’upscaling et à la frame generation

Lorsque les paramètres sont réglés en ultra, sans ray tracing, sans path tracing et sans upscaling, la RTX 2060 ne parvient même pas à atteindre les 30 images par seconde. Il faudra au moins une RTX 3070 Ti pour atteindre les 60 images par seconde en 1080p.

Dès que l’upscaling est activé, les cartes graphiques peuvent respirer un peu. La RTX 3070 Ti dépasse les 60 images par seconde en 1440p, et la RTX 4060, pourtant plus bas de gamme, surpasse les performances de la carte Ampere, grâce à la frame generation qui lui donne un gros coup de boost. Malheureusement pour Intel, l’A750 ne parvient pas à dépasser les 43 images par seconde en 1080p. Espérons que de nouveaux pilotes viendront améliorer la situation.

Des performances remarquables avec le ray tracing activé

En laissant les paramètres en ultra, avec l’upscaling activé, cette fois-ci, on active le ray tracing, mais pas le path tracing. Toujours aidée par la frame generation, la RTX 4060 s’en sort parfaitement bien en 1080p, et avoisine les 60 images par seconde en 1440p. Elle fait mieux que la bien plus onéreuse RX 7900 XT qui ne bénéficie pas encore du FSR 3 pour lui apporter la frame generation.

Des performances exceptionnelles avec le path tracing

Dans notre dernier test, nous activons en plus le path tracing. Cette technologie apporte un éclairage indirect réaliste, permettant aux sources lumineuses indirectes de réfléchir la lumière selon les propriétés des matériaux. Il y a deux ans encore, cela était inimaginable en temps réel, mais ici seules les cartes graphiques NVIDIA compatibles avec le DLSS 3 et la frame generation parviennent à produire des performances suffisantes. La RTX 4060 dépasse les 60 images par seconde en 1080p, et la RTX 4080 atteint les 75 images par seconde en 2160p.

En résumé :

Pour profiter du ray tracing et du path tracing avec tous les réglages au maximum, il vous faudra au moins :

En 1080p : une GeForce RTX 4060
En 1440p : une GeForce RTX 4070, voire 4070 Ti selon les modèles
En 2160p : une Geforce RTX 4080

Espérons que le FSR 3 sera bientôt disponible pour donner un gros coup de main aux cartes qui ne bénéficient pas encore de la frame generation. Reste à savoir si celui-ci sera aussi efficace que la technologie de NVIDIA, qui repose également sur l’Optical flow accelerator intégré matériellement sur les RTX 40.

Alan Wake 2 : une expérience de jeu incroyable grâce au path tracing

Si vous avez la chance de posséder le matériel adéquat, Alan Wake 2 fait partie de ces jeux à la technique incroyable, au service d’une direction artistique sublime, et d’une atmosphère aussi sombre qu’immersive. Le path tracing, bien que subtil, apporte un rendu de l’éclairage si réaliste que la frontière entre le jeu vidéo et le cinéma n’a jamais été aussi proche.