Des parents d’élèves contestent la version de la mairie de Nice concernant les prières organisées dans les écoles. Selon l’un des parents, les enfants étaient simplement en train de jouer avec une bâche de chantier dans la cour de récréation.
“C’est ridicule”, déclare le parent interrogé par BFM Nice Côte d’Azur. “Mon fils a 8 ans. Il jouait. Depuis une semaine, il me dit que l’école est hantée. Il jouait avec ses copains.” Selon lui, les prières signalées par la rectrice n’étaient que des jeux d’enfants. En effet, les écoliers s’amusaient depuis plusieurs jours avec une bâche de chantier, imaginant qu’elle était un fantôme.
Le parent raconte que cela s’est passé pendant la pause de midi, lorsque seul le personnel de la mairie était présent. Les enfants ont été avertis qu’ils risquaient l’exclusion. Le père de l’élève précise également que aucun des trois enfants n’est musulman.
Cependant, cette version des faits n’est pas mentionnée dans le communiqué de la ville de Nice, qui a été partagé après la réunion avec les parents des trois élèves. Le communiqué remercie les parents présents et souligne leur esprit de responsabilité, en citant Christian Estrosi.
Les parents d’élèves affirment ne pas avoir été reçus par le maire de Nice lui-même, mais seulement par l’un de ses adjoints, contrairement à ce qui est indiqué dans le communiqué.
Le syndicat CGT-Éduc-Action 06 dénonce une récupération politique de la part de la mairie. “Pour quelle raison médiatiser ces affaires-là ? Elles ont lieu dans des établissements scolaires, elles doivent être réglées en interne. Il n’y a absolument aucune raison de médiatiser ces histoires, si ce n’est que Christian Estrosi y trouve derrière un intérêt politique”, dénonce Arthur Leduc, secrétaire général du syndicat.
Il ajoute : “L’école n’a pas besoin, en plus des problèmes qu’elle a à traverser depuis plusieurs années, d’avoir affaire aux ambitions politiques des uns et des autres.”
La mairie n’a pas souhaité commenter cette affaire pour le moment.
2 comments
C’est une situation préoccupante qui demande une réflexion sérieuse sur la place de la religion à l’école.
Jeanne: Les jeux d’enfants sont sacrés, il ne faut pas les déformer en prières.
Lucas: Cette polémique soulève des questions importantes sur la laïcité et la liberté de culte.
Marie: Il est essentiel de préserver la neutralité religieuse dans les écoles pour assurer une éducation inclusive.
Sophie: Les enfants devraient pouvoir profiter de leur enfance sans être exposés à des controverses religieuses.
André: Il est temps de mettre fin à la confusion entre éducation religieuse et éducation laïque dans nos écoles.
Julie: Il est nécessaire de trouver un équilibre entre respect des traditions et respect des principes laïques.
Benjamin: La religion ne doit pas être imposée aux enfants, ils doivent avoir le droit de choisir leurs croyances.
Alice: Cette polémique montre l’importance de mettre en place des programmes éducatifs neutres sur le plan religieux.
Maxime: Il faut veiller à ce que les croyances religieuses ne viennent pas interférer avec l’éducation des enfants.
Sarah: Les écoles devraient être des lieux de tolérance et de respect, où chacun peut pratiquer sa religion dans sa sphère privée.
David: Il est regrettable de voir des jeux innocents être instrumentalisés par des controverses religieuses.
Emma: Cette situation met en évidence les défis auxquels sont confrontées les écoles pour garantir une éducation laïque de qualité.
Hugo: Il faut trouver des solutions pour que les enfants puissent jouer et grandir sans contraintes religieuses.
Laura: La religion devrait rester une affaire privée, pas quelque chose qui s’immisce dans l’éducation des enfants.
Léo: Il est essentiel d’encourager le dialogue interreligieux et l’ouverture d’esprit dès le plus jeune âge.
Pauline: Les jeux d’enfants doivent être protégés de toute influence religieuse pour préserver leur innocence.
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Utiliser les jeux d’enfants comme prières est une confusion des rôles et des valeurs qui ne devrait pas avoir lieu dans les écoles.
Former en prières. Cela crée de la confusion et de la division dans les écoles de Nice.