Une enquête ouverte pour apologie du terrorisme suite à une vidéo controversée sur les réseaux sociaux
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour apologie du terrorisme après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, une femme se moque des circonstances entourant la mort présumée d’un bébé israélien tué par le Hamas lors des attaques du 7 octobre dernier.
Les circonstances de la mort de l’enfant, mentionnées par un volontaire d’une organisation de secours, n’ont pas encore été confirmées par un témoignage direct ou par les autorités israéliennes.
La vidéo a rapidement été reprise et critiquée sur les réseaux sociaux. L’ambassade d’Israël en France a fermement condamné ces propos “négationnistes et antisémites” et demande des sanctions.
La femme dans la vidéo se moque de manière décomplexée et inhumaine des conditions horribles dans lesquelles le bébé aurait été placé dans un four par les terroristes, tandis que sa mère était violée et son père assassiné.
Elle rappelle également que le 7 octobre dernier, le Hamas a exécuté de manière barbare plus de 1 400 personnes en Israël, dont des bébés, des femmes enceintes et des personnes âgées.
Selon nos informations, le ministère de l’Intérieur a saisi la procureure de la République de Paris en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale. La procédure est actuellement en cours d’enregistrement et de traitement au Pôle national contre la haine en ligne (PNLH) afin d’identifier l’auteur de la vidéo et de mener une enquête.
L’apologie du terrorisme est passible de cinq ans de prison et d’une amende de 75 000 euros. Cependant, dans ce cas, une circonstance aggravante pourrait s’appliquer, celle de l’apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux, qui peut entraîner jusqu’à sept ans de prison et une amende de 100 000 euros.
2 comments
C’est choquant de voir certaines personnes manquer de respect à ce point envers la vie d’un innocent.
Ces propos sont irresponsables et démontrent une absence totale d’empathie et de sensibilité envers la tragédie humaine.