Israël : Benjamin Netanyahou envisage d’expulser 1 000 Érythréens après les heurts à Tel-Aviv

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Violents affrontements à Tel-Aviv : le gouvernement israélien envisage d’expulser des Érythréens

Après les violents heurts survenus à Tel-Aviv, le gouvernement israélien a décidé de prendre des mesures fermes. Ce dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a annoncé son intention d’expulser environ un millier d’Érythréens ayant participé aux émeutes qui ont fait des dizaines de blessés ce week-end, y compris parmi les policiers israéliens.

Les affrontements ont éclaté samedi lors d’une manifestation contre un événement organisé par le gouvernement érythréen. Des affrontements entre la police et les manifestants ont eu lieu, blessant près de 140 personnes, dont une douzaine de demandeurs d’asile érythréens touchés par des tirs réels de la police israélienne.

Au moins 49 policiers ont été blessés lors de ces affrontements. Les troubles ont commencé lorsque des centaines de réfugiés érythréens ont tenté de s’opposer à la tenue d’un événement pro-régime érythréen à Tel-Aviv. La police israélienne a qualifié cette réunion de manifestation illégale et a ordonné l’évacuation de la rue.

Les manifestants se sont heurtés aux policiers qui ont fait usage de tirs réels contre les émeutiers, a déclaré la police dans un communiqué.

Une “ligne rouge” franchie

Dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahou, connu pour ses positions très à droite, a déclaré que ces événements avaient franchi une “ligne rouge”. “Lors du comité ministériel spécial que j’ai créé aujourd’hui, nous avons demandé des mesures rapides, notamment l’expulsion d’un millier de partisans du régime érythréen qui ont participé à ces émeutes”, a-t-il déclaré dans un communiqué.

“Ils ne peuvent évidemment pas prétendre être des réfugiés. Ils soutiennent ce régime érythréen. S’ils le soutiennent à ce point, ils peuvent retourner dans leur pays”, a-t-il ajouté.

Selon les statistiques de juin, il y a actuellement 17 850 demandeurs d’asile érythréens en Israël. La plupart sont arrivés illégalement par la péninsule égyptienne du Sinaï il y a plusieurs années et se sont installés dans des quartiers pauvres de Tel-Aviv.