La Biélorussie transfère plus de 2 150 mineurs ukrainiens sur son territoire depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, selon des documents officiels biélorusses et des preuves fournies à la Cour pénale internationale (CPI) par l’opposant biélorusse Pavel Latouchko. Cette pratique illégale, qui pourrait constituer un crime de guerre, est moins connue que celle de la Russie, mais elle suscite également de vives condamnations.
La CPI a déjà émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et la commissaire russe aux droits de l’enfant Maria Lvova-Belova pour avoir organisé des transferts illégaux d’enfants ukrainiens en Russie. Il est possible que le président biélorusse Alexandre Loukachenko fasse également l’objet d’un mandat d’arrêt à l’avenir.
Le Parlement européen a déjà adopté une résolution condamnant le transfert illégal de plus de 2 150 enfants ukrainiens vers des camps en Biélorussie, où ils sont soumis à la russification et à l’endoctrinement. Le Parlement considère que Loukachenko est aussi responsable de ces crimes de guerre que Poutine et Lvova-Belova, et appelle la CPI à émettre un mandat d’arrêt international similaire à l’encontre du dirigeant biélorusse.
Le régime de Minsk ne cache pas son implication dans ces transferts forcés et prétend qu’il s’agit d’opérations humanitaires visant à aider les enfants touchés par la guerre. Loukachenko a même déclaré publiquement qu’il continuera à financer ces voyages sans se soucier des reproches.
Il est important de souligner que cette pratique est illégale et constitue un crime de guerre. Les enfants ukrainiens doivent être protégés et non utilisés comme pions dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine. La communauté internationale doit condamner fermement ces actions et demander des comptes à ceux qui en sont responsables.
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C’est inacceptable et une violation flagrante des droits de l’enfant.