La hausse des prix du pétrole entraîne une flambée des prix des carburants en France

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Les prix du pétrole atteignent leur plus haut niveau depuis 10 mois

Les marchés pétroliers sont en ébullition avec une hausse croissante du prix du baril de pétrole. Cette augmentation des prix est due à une offre insuffisante, alors que des indicateurs positifs ont été observés concernant la demande en Chine et aux États-Unis.

La stratégie des pays producteurs de pétrole porte ses fruits. La réduction de la production de l’Arabie saoudite et de la Russie a eu un impact sur les prix, qui ne cessent d’augmenter. Cette hausse est notamment due aux chiffres encourageants de l’économie chinoise. En août, la production industrielle et les ventes au détail en Chine ont dépassé les attentes des économistes, après un mois de juillet mitigé. Les ventes au détail ont progressé, confirmant ainsi la reprise de la consommation et donc de la demande de pétrole brut.

Une hausse considérable des prix des carburants en France

Aux États-Unis également, la Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé une augmentation de 0,4 % de la production industrielle en août par rapport au mois précédent, soit trois fois plus que les prévisions des économistes (0,1 %). L’activité manufacturière dans la région de New York s’est nettement redressée en septembre, avec un indice de 1,9 point contre -19 points en août, alors que les économistes prévoyaient une nouvelle contraction (-10 points).

La demande de pétrole est donc en hausse, tandis que l’offre est limitée par les décisions de l’OPEP+. Cette situation n’est pas temporaire, selon les experts, qui prévoient de nouvelles hausses dans les jours à venir. Ils estiment même que le prix du pétrole atteindra les 100 dollars d’ici la fin de l’année et encore plus au début de l’année 2024.

Cette flambée des prix du pétrole a un impact sur les prix des carburants, qui connaissent une hausse considérable en France. C’est un véritable casse-tête pour le gouvernement, d’autant plus que cela coïncide avec une période d’austérité budgétaire. En effet, l’exécutif refuse de mettre en place des mesures pour contrer cette hausse des prix des carburants. Il a même supprimé le chèque carburant et refuse d’accorder une réduction à la pompe. Le gouvernement compte cependant sur les distributeurs, qu’il a appelés à vendre les carburants à perte.