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La loi antisquat : renforcer la protection des logements et des propriétaires

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La loi antisquat : une protection renforcée contre l’occupation illicite des logements

La loi antisquat, déposée par les députés Renaissance Guillaume Kasbarian et Aurore Bergé, a été promulguée le 14 juin 2023 par le Sénat et l’Assemblée nationale. Son objectif est clair : protéger les logements contre l’occupation illicite en renforçant les droits des propriétaires et en introduisant le délit d’occupation frauduleuse, qui concerne à la fois les lieux d’habitation et les locaux professionnels. Désormais, toute personne pénétrant dans ces locaux à l’aide de manœuvres, de menaces, de voies de fait ou de contrainte encourt jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende, tout comme le fait de rester ensuite dans les lieux.

Une mesure inspirée de l’Angleterre et des Pays-Bas

La loi antisquat s’inspire d’un dispositif déjà en place en Angleterre et aux Pays-Bas, qui consiste à installer des résidents précaires dans des espaces inoccupés en échange d’un loyer relativement bas, afin d’empêcher les squats. Ces résidents disposent d’un bail initial de six mois, mais peuvent être invités à quitter les lieux dans un délai de deux semaines après cette période, y compris pendant la trêve hivernale. Ils doivent respecter certaines règles, comme ne pas accueillir plus de deux invités à la fois, ne pas organiser de fêtes et interdire la présence d’enfants.

Un film qui met en lumière les enjeux de l’antisquat

Le réalisateur Nicolas Silhol s’intéresse au sujet de l’antisquat dans son dernier film, “Anti-squat”, qui sortira le 6 septembre. Le film raconte l’histoire d’Inès, une ancienne agente immobilière qui travaille pour une société antisquat. Elle est chargée de sélectionner les personnes qui pourront s’installer temporairement dans un immeuble de bureaux dont elle a la responsabilité. Pour Inès, les enjeux sont importants, car elle doit faire ses preuves pour obtenir un CDI et accéder à un appartement dont elle a urgemment besoin.

Nicolas Silhol explique que l’idée du film lui est venue après avoir travaillé sur Airbnb et avoir découvert le principe de l’antisquat grâce à des militants du Droit au logement. La loi ELAN, qui autorise les propriétaires à confier leurs locaux inoccupés à des sociétés antisquat, est entrée en vigueur en novembre 2018, au moment où il commençait à écrire sur le sujet. Le réalisateur souligne que le film n’est plus vraiment de l’anticipation, mais plutôt un reflet réaliste et révoltant de la situation actuelle.

“Anti-squat” : un film post-apocalyptique en forme d’ultra-capitalisme

Le film “Anti-squat” se déroule dans un immeuble désaffecté, avec sa végétation mal maîtrisée, ses déchets et ses gravats. Nicolas Silhol voulait créer une sensation de ruine moderne, symbole d’une ère révolue. Le film, qui sortira le 6 septembre, offre un regard poignant sur les conséquences de l’occupation illicite des logements et met en lumière les enjeux de l’antisquat.

En conclusion, la loi antisquat vise à protéger les logements contre l’occupation illicite en renforçant les droits des propriétaires et en introduisant le délit d’occupation frauduleuse. Inspirée de l’Angleterre et des Pays-Bas, cette mesure permet d’installer des résidents précaires dans des espaces inoccupés en échange d’un loyer bas. Le film “Anti-squat” met en lumière les enjeux de l’antisquat et offre un regard réaliste sur cette problématique.Anti-squat : un film qui dénonce les conditions de vie précaires

Intimité zéro

Le film “Anti-squat” réalisé par Nicolas Silhol et co-écrit avec Fanny Burdino, offre un regard critique sur les résidences anti-squat. Pour préparer le film, les réalisateurs se sont rendus à Marseille pour rencontrer d’anciens résidents de ce type de bâtiment, dont certains militent désormais pour le droit au logement. Ces anciens résidents ont tous un constat similaire : bien que cela ait été une opportunité à un moment donné de leur vie, ils gardent un souvenir désagréable et révoltant de leurs conditions de vie. Le film met en évidence l’absence totale d’intimité, avec des intrusions fréquentes pour des visites du bâtiment et des vérifications effectuées par le personnage principal, Inès, qui n’hésite pas à utiliser la vidéosurveillance et à entrer dans les chambres des résidents.

Un système discriminatoire

Ce système de résidence anti-squat n’est même pas accessible aux plus défavorisés, car il faut pouvoir payer une caution, disposer d’un titre de séjour et d’un contrat de travail. Les personnes qui ne remplissent pas ces conditions n’ont pas la possibilité de passer l’entretien qui leur permettrait d’accéder à ce type d’hébergement. Le film démontre de manière convaincante comment l’écart se creuse entre les plus riches et les autres, et comment les classes moyennes sont également précarisées. Inès et Adam, les personnages principaux, se retrouvent contraints de quitter leur appartement et n’ont pas les moyens de se reloger dans des conditions similaires. Cette situation précaire touche particulièrement les mères célibataires qui rencontrent de grandes difficultés pour trouver un nouveau logement.

Travail gratuit et exploitation

Les résidents sont contraints par contrat de participer gratuitement à l’entretien et à la remise en état du lieu où ils habitent, sans même être assurés d’y rester plus de quinze jours. Même les agents de sécurité voient leur travail menacé, comme le montre le personnage d’Inès qui doit veiller sur le bâtiment et ses occupants, permettant ainsi à la société qui l’emploie de réaliser des économies supplémentaires, ce qui n’est pas du goût des vigiles.

Un thriller social

Nicolas Silhol ne se contente pas de dresser un constat, il propose un thriller social dans lequel chaque protagoniste lutte pour sa survie. Le regard d’Adam, le fils d’Inès, est primordial dans le film. Collégien profondément bon mais révolté par la société qui l’entoure, il exprime son mécontentement à travers le rap et les manifestations contre la réforme du lycée. Il est témoin des décisions contraires aux valeurs de sa mère, qui cherche à assurer un avenir meilleur à leur famille. Le réalisateur place son espoir dans les adultes de demain, représentés par cette jeune génération inquiète, en colère et pleine d’urgence.

En dénonçant les conditions de vie précaires et les inégalités sociales, “Anti-squat” offre une réflexion sur les conséquences de l’ultra-capitalisme et met en lumière les luttes individuelles pour une vie meilleure.

Un nouveau film engagé : “Anti-squat”

Une histoire de révolte et de confiance

Le réalisateur Nicolas Silhol revient avec un nouveau film percutant intitulé “Anti-squat”. Avec une distribution de choix comprenant Louise Bourgoin, Samy Belkessa et Antoine Gouy, ce long métrage promet de captiver les spectateurs dès sa sortie le 6 septembre 2023.

Une durée de 1h35 pour plonger dans l’univers du film

“Anti-squat” offre une expérience cinématographique intense avec une durée de 1h35. Les spectateurs auront amplement le temps de s’immerger dans l’histoire et de se laisser emporter par les émotions qui se dégagent de ce film engagé.

Une histoire qui aborde des thèmes forts

Le film “Anti-squat” explore des thèmes profonds et actuels tels que la révolte et la confiance. Le réalisateur Nicolas Silhol nous plonge dans un univers où les personnages se battent pour leurs convictions, défiant les normes établies et cherchant à se faire entendre. Cette histoire captivante ne manquera pas de susciter des réflexions chez les spectateurs.

Une distribution de talent pour donner vie aux personnages

Louise Bourgoin, Samy Belkessa et Antoine Gouy sont les acteurs principaux de “Anti-squat”. Leur talent indéniable et leur capacité à incarner des personnages complexes promettent des performances remarquables. Leur jeu d’acteur contribue à rendre l’histoire encore plus immersive et à transmettre toute l’intensité des émotions ressenties par les personnages.

Une sortie attendue pour le 6 septembre 2023

Les cinéphiles devront patienter jusqu’au 6 septembre 2023 pour découvrir “Anti-squat” sur grand écran. Ce film promet d’être un véritable événement cinématographique, offrant une expérience unique et engageante.

En conclusion, “Anti-squat” est un film à ne pas manquer. Avec son histoire captivante, sa distribution talentueuse et sa sortie prévue pour septembre 2023, il promet de marquer les esprits et de susciter des débats. Soyez prêts à plonger dans cet univers engagé et à être transportés par les émotions qui en émanent.

1 comment

Cheryl September 6, 2023 - 11:10 pm

Enfin une mesure qui permettra de mieux protéger les propriétaires face aux squatters !

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