Un produit chimique industriel largement utilisé et cancérigène pourrait être l’un des facteurs de l’augmentation rapide de la maladie de Parkinson, selon de nouvelles recherches. Des milliers de sites américains sont contaminés par le trichloroéthylène, qui a été utilisé pour enlever la peinture, la crasse des moteurs à réaction et les taches des chemises par les nettoyeurs à sec, le Temps de Los Angeles rapports. La recherche, publiée dans le Journal de la maladie de Parkinson, ne relie pas de manière concluante le TCE et la maladie dégénérative du cerveau. Mais les auteurs appellent à davantage de recherches, affirmant que d’autres études ont produit des résultats similaires. Et l’auteur principal a déclaré que les facteurs environnementaux doivent être à l’origine de la croissance de la maladie.
En 1817, le Dr James Parkinson a rapporté que six personnes avaient la maladie, a déclaré Ray Dorsey, professeur de neurologie à l’Université de Rochester. Aujourd’hui, l’estimation mondiale est de 6 millions, une augmentation que le vieillissement ne peut expliquer, a-t-il déclaré. “Alors, comment passez-vous de six à 6 millions? … Cela doit être des facteurs environnementaux”, a déclaré Dorsey. “Je pense que le TCE et la pollution de l’air sont des contributeurs importants.” L’exposition a augmenté parce que certains sites contaminés ont été transformés en lotissements. D’autres étaient autrefois éloignés mais sont maintenant approchés par le développement. “Quand un patient me parle d’une exposition possible, je recherche son emplacement sur Google et je trouve presque toujours un site contaminé”, a déclaré Dorsey.
Une connexion a été suspectée pour la première fois en 1969, après qu’un homme qui a travaillé avec le TCE pendant 30 ans a développé des symptômes de la maladie de Parkinson. En 2012, une étude sur des jumeaux a trouvé une exposition régulière associée à une augmentation d’environ 500% de la probabilité de développer la maladie, ce qui entraîne des tremblements incontrôlables. Les auteurs du dernier article suggèrent une surveillance étroite des sites contaminés et davantage de recherches, selon le Fois. Les études antérieures sur les effets du TCE se sont souvent concentrées sur le cancer, a déclaré Penny Newman, fondatrice du Center for Community Action and Environmental Justice de Californie. “Et nous avons toujours dit qu’il y a d’autres maladies et maladies auxiliaires qui apparaissent avec cela qu’ils ne détectent pas.” (Lire plus d’histoires sur la maladie de Parkinson.)
