La révolution des poubelles à partir du 1er janvier 2024
À partir du 1er janvier 2024, les déchets alimentaires ne pourront plus être jetés dans les poubelles classiques. Cependant, les collectivités manquent encore de solutions pour faire face à ce changement. De plus en plus de personnes se sont équipées de composteurs ces dernières années, mais cela ne suffit pas.
Une nouvelle loi européenne et anti-gaspillage impose aux collectivités de proposer à leurs habitants une solution de tri des déchets organiques afin qu’ils puissent être transformés en compost ou en biogaz. Il revient donc aux intercommunalités de mettre en place ces solutions, que ce soit par le biais d’une collecte spécifique, de points d’apport ou de la distribution de composteurs aux particuliers.
Dans les Yvelines, les autorités publiques ne semblent pas prêtes à faire face à ce changement. Les habitants, quant à eux, sont encore dans l’incertitude. Certains sont peu préoccupés par la question, comme Michel, qui déclare : “Le compostage ? J’en ai vaguement entendu parler”. D’autres, comme Gilda, une Mantaise de 80 ans, sont plus inquiets, se demandant comment ils vont faire dans les HLM. Son compagnon, Jean, habitant un logement social à Paris, déclare qu’il fera le tri si on lui donne les moyens de le faire, sinon il ne s’embêtera pas.
Le défi sera certainement plus difficile à relever dans les habitats collectifs. Guy, habitant d’une résidence en plein centre-ville, déclare ne rien savoir à ce sujet. Il trie ses déchets depuis longtemps et possède un composteur dans sa résidence secondaire, mais il ignore comment cela se passera dans son immeuble.
En ce qui concerne les déchets pouvant être mis dans un composteur, il s’agit notamment des restes de fruits et légumes, des épluchures, des coquilles d’œufs, du marc de café, des sachets de thé, des pâtes, du pain, du riz, des coquilles de noix, des os, des serviettes en papier, de la tonte de gazon, des brindilles, des feuilles mortes et de la sciure de bois. En revanche, il est déconseillé de mettre dans le composteur des produits d’origine animale, de l’huile, des cendres, des excréments d’animaux et une grande quantité de matières humides.
Certains habitants n’ont pas attendu que la législation change pour se mettre au compostage. Marie et Claude, un couple de Limay, sont équipés depuis près de huit ans. Pour eux, rien ne changera au 1er janvier. Ils constatent déjà les bienfaits du compost dans leur jardin.
Cependant, aucune intercommunalité n’est prête à 100% pour faire face à ce changement. Certaines collectivités ont mis en place des mesures incitatives pour encourager les habitants à fabriquer leur compost, mais en termes d’équipement, il reste encore beaucoup à faire. Par exemple, Grand-Paris-Seine-et-Oise (GPS&O) a commencé cette année seulement à vendre des composteurs à prix réduit à ses habitants. Rambouillet Territoires, quant à elle, met gratuitement à disposition deux composteurs par foyer dans les zones pavillonnaires.
Selon Stephan Champagne, élu en charge de la gestion des déchets à GPS&O, aucune intercommunalité n’est prête à 100%. Une étude est en cours pour trouver des solutions adaptées à l’habitat collectif, comme la mise en place de points d’apport volontaires. Cependant, les filières de traitement des déchets ne sont pas encore prêtes à faire face à cette évolution.
Il est donc nécessaire de sensibiliser les habitants et de mettre en place des solutions concrètes pour que ce changement soit une réussite. Le compostage des déchets alimentaires est un enjeu majeur pour réduire notre impact sur l’environnement et lutter contre le gaspillage.
1 comment
Enfin une mesure qui va nous inciter à mieux trier nos déchets !
Noémie: C’est une excellente initiative pour réduire notre empreinte écologique.
Mathias: J’espère que les mesures seront bien mises en place et suivies par tout le monde.
Léa: C’est une bonne nouvelle, on doit tous agir pour protéger notre planète.
Nathan: Enfin on va pouvoir valoriser nos déchets alimentaires !
Sarah: Il était temps de prendre des mesures concrètes pour réduire le gaspillage alimentaire.
Louis: J’espère que ça va encourager les gens à composte leurs déchets.
Camille: Une excellente nouvelle pour l’environnement et notre futur.
Emma: Vivement janvier 2024, fini le gaspillage alimentaire dans nos poubelles !
Léo: Une décision qui va dans le sens de la préservation de notre planète.
Jonathan: Il faut sensibiliser les gens dès maintenant pour faciliter cette transition en 2024.