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La ville de Bethléem étouffée économiquement par la guerre et l’occupation israélienne

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La ville de Bethléem en difficulté économique suite à la fermeture des checkpoints

Le marché de Bethléem, en Cisjordanie occupée, est désert. Les ruelles du souk, autrefois animées, sont maintenant vides. Les commerçants, comme Hamdi, un boucher de 57 ans, se plaignent de vendre deux fois moins de viande qu’avant. La situation est due à la fermeture des principaux checkpoints par l’armée israélienne depuis le 7 octobre. Cette mesure, habituelle en période de tensions, est censée être temporaire, mais cela fait maintenant un mois et demi qu’une seule entrée est ouverte aux voitures, sous la surveillance de soldats armés.

Trois sources de revenus coupées

La fermeture des checkpoints a rendu le déplacement et l’acheminement des produits entre les villes extrêmement difficiles. Jalal, un vendeur de légumes, raconte qu’au début de la guerre, ils devaient faire acheminer les légumes par l’intermédiaire de quatre voitures différentes, en se relayant à chaque grande ville. Ces difficultés se répercutent sur les prix, qui ont augmenté de 20% à 30% sur les fruits, les légumes, le sucre, le riz, et certains produits israéliens ne sont plus disponibles en Cisjordanie.

La situation économique de Bethléem repose sur trois sources de revenus, toutes coupées. Le tourisme a cessé, entraînant le licenciement des employés des hôtels et des restaurants. Les permis de travail des 16 000 Palestiniens qui travaillaient en Israël ont été révoqués. De plus, l’Autorité palestinienne n’a toujours pas payé les salaires de ses employés.

Une crise économique imminente

Un rapport des Nations unies indique que 24% des emplois ont été perdus en Cisjordanie, alors que le taux de chômage était déjà de 13% avant la guerre. Fadi Kattan, un hôtelier franco-palestinien, alerte sur la crise économique imminente en déclarant que la Cisjordanie est au bord de l’asphyxie. Les classes moyennes sont les premières touchées, et certaines familles demandent désormais de l’aide pour payer leurs factures d’électricité et se nourrir.

Les habitants du camp d’Aïda, peuplé de réfugiés de 1948, sont particulièrement vulnérables. Le camp est sous la responsabilité de l’UNRWA et est régulièrement le théâtre d’opérations et d’arrestations de l’armée israélienne. La violence gratuite exercée par les Israéliens a atteint un niveau sans précédent, selon Abdelfattah Abusrour, directeur d’une institution du camp.

39e jour de guerre entre Israël et le Hamas

Le mardi 14 novembre, au moins 179 corps ont été enterrés dans une fosse commune creusée dans le complexe de l’hôpital Al-Chifa, au cœur des combats. Le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a annoncé que le Hamas avait perdu le contrôle à Gaza et que ses combattants fuyaient vers le sud. L’armée israélienne a confirmé la mort d’une soldate de 19 ans, otage à Gaza. Des proches d’otages ont entamé une marche de cinq jours de Tel-Aviv à Jérusalem pour réclamer un accord sur les otages.

1 comment

Augustine November 15, 2023 - 3:06 pm

C’est tellement triste de voir comment la guerre et l’occupation peuvent dévaster une ville et ruiner la vie de ses habitants. La communauté internationale doit agir pour aider Bethléem à se reconstruire économiquement.

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