Le colonel Doumbouya critique les “vrais putschistes” lors de son discours à l’ONU
Le chef de la junte guinéenne, le colonel Mamady Doumbouya, a vivement défendu l’intervention des militaires en politique lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies. Il a dénoncé l’échec du modèle démocratique occidental en Afrique et a critiqué les “vrais putschistes” qui manipulent les textes de la Constitution pour se maintenir au pouvoir sans être condamnés.
Selon le colonel Doumbouya, l’Afrique souffre d’un modèle de gouvernance imposé par l’Occident qui ne s’adapte pas à sa réalité. Il a souligné que ce modèle a contribué à l’exploitation et au pillage des ressources du continent ainsi qu’à la corruption des élites.
Le colonel Doumbouya a dirigé le coup d’État militaire qui a renversé le président Alpha Condé le 5 septembre 2021. Il s’est depuis autoproclamé président pour une période transitoire.
Le coup d’État en Guinée fait partie d’une série de coups d’État qui ont eu lieu en Afrique depuis 2020, notamment au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Gabon. Le colonel Doumbouya est le seul chef de ces coups d’État à s’exprimer cette année à l’ONU. Il a nié être un soldat qui veut imposer une dictature et a déclaré que les vrais putschistes sont ceux qui manipulent les textes de la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
Le colonel Doumbouya a justifié son action en Guinée en affirmant qu’il voulait éviter un chaos complet dans le pays. La Guinée avait connu des mois de contestation contre la modification de la Constitution par le président Condé et sa réélection pour un troisième mandat.
Le colonel Doumbouya a appelé à rompre avec l’ancien ordre mondial tout en défendant le non-alignement. Il a souligné que l’Afrique ne veut plus être traitée comme une enfant et demande à être respectée.
En conclusion, le colonel Doumbouya a critiqué les “vrais putschistes” qui manipulent les textes de la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Il a défendu l’intervention des militaires en politique en Afrique et a dénoncé l’échec du modèle démocratique occidental sur le continent.
2 comments
C’est intéressant de voir une perspective différente sur la démocratie occidentale en Afrique.
Serge: Je suis curieux de savoir ce qu’il propose comme alternative.
Mélissa: Il est important d’écouter différentes voix et de remettre en question nos propres systèmes.
Jonathan: J’espère que son discours incitera à des discussions constructives pour améliorer la démocratie en Afrique.
Sophie: Cela soulève des questions sur l’universalité de la démocratie et sur la nécessité d’adapter les modèles à chaque contexte.
Sarah: Je me demande quelle sera la réaction des autres délégations présentes à l’ONU.
Lucas: Ce n’est pas la première fois qu’un dirigeant africain critique le modèle démocratique occidental, mais peut-être cette fois-ci sera-t-elle prise plus au sérieux.
Marie: Il serait intéressant d’avoir davantage de détails sur les raisons précises qu’il avance pour justifier cette dénonciation.
Il faut reconnaître que le modèle démocratique occidental ne convient peut-être pas à toutes les réalités et cultures africaines.