Le fondateur russe de « Wagner » vise à « éjecter » Poutine lors d’un coup d’État ?Pointé par des experts

Il est souligné que le mécontentement à l’égard du président Vladimir Poutine, le chef du pays, augmente. Dans de telles circonstances, Evgeny Prigozhin, le chef de la société militaire privée russe Wagner Group et un allié de longue date de Poutine, est un expert dans la mesure où il vise la position de “successeur” de Poutine par un coup d’État. la maison.[Photo]Un autre successeur potentiel, Medvedev, a récemment commis l’erreur de “s’assoupir” devant Poutine lors d’un discours Jason Jay Smart, qui a été conseiller dans de nombreuses campagnes politiques en Europe, est le président de Kiev. article pour le Post, il évoque les tensions croissantes entre Prigogine et le gouvernement russe. Les tensions ont également provoqué des ruptures entre Prigogine et Poutine, qui seraient proches depuis des années. Selon Smart, s’il y a une mêlée dans sa relation avec Poutine, Prigozhin “pourrait percevoir les vents changeants en Russie comme une occasion en or de gravir les échelons jusqu’au sommet pour lui-même”. Dans une interview téléphonique, Smart nous a dit : “Poutine pense qu’il a le contrôle. Mais … historiquement, chaque dictateur de ce genre le pense jusqu’à ce qu’il dérape à un moment donné. Il est très difficile de prédire quand ce moment viendra. ” Le groupe Wagner a été une présence majeure dans la guerre de Russie. en Ukraine. Prigozhin s’est également affronté ouvertement avec des responsables russes, affirmant qu’il avait capturé la petite ville de Soledar dans l’oblast de Donetsk avec seulement ses propres forces. Prigozhin et le ministre russe de la Défense Sergei Shoigu auraient eu une querelle de longue date, mais le gouvernement russe s’est attribué le mérite de sa victoire à Soledar, qui aurait déclenché la colère de Prigogine. À la mi-février, Prigozhin a critiqué Choïgou et le chef d’état-major général Valery Gerasimov dans un clip audio publié sur l’application de messagerie Telegram. Smart écrit : “L’histoire a montré que parfois ceux qui sont au pouvoir ne tombent pas parce qu’ils ont fait de mauvaises choses aux yeux du public, mais simplement parce que le jeune lion voulait renverser le vieux roi lion. ===== Le “jeune lion” ici pourrait être Prigogine, dit Smart. “Si j’étais Prigogine et que j’étais dans ma situation actuelle, je reconnaîtrais que je suis sur le point de devenir le centre du pouvoir”, a déclaré Smart à Newsweek. Dans un article pour le Kiew Post, Smart a écrit : “Si Prigogine veut renverser son bienfaiteur, il devra probablement passer par plusieurs étapes en succession rapide.” Il est fort probable que cela commencera par se débarrasser de la personne. Cela comprendra probablement des personnalités telles que Choïgou et le chef de la République tchétchène Ramzan Kadyrov. L’Europe et les États-Unis pourraient devenir le “soutien” de Prigogine Ensuite, a-t-il déclaré, “Prigogine a besoin de légitimité”. En effet, si Prigozhin tente de revendiquer le leadership sans élection, cela violerait la Constitution de la Fédération de Russie. Selon Smart, l’une des voies stratégiques que Prigogine peut emprunter est d’essayer d’obtenir le “soutien” occidental. Bien que les États-Unis aient indiqué qu’ils ne soutenaient pas actuellement un changement de régime en Russie, l’acquisition par Prigozhin de l’arsenal nucléaire russe pourrait gagner le soutien de la Maison Blanche. Smart dit que l’Occident voudra les garanties de sécurité de Prigogine si Prigogine prend possession de l’arsenal nucléaire russe. Et si la tête de Wagner a quelque chose de grand, la communauté internationale pourrait le voir comme le nouveau leader, a-t-il déclaré. Smart dit que si Prigogine peut atteindre son objectif de dominer la Russie, il pourrait même accepter ce que l’Occident appelle “le retrait total de la Russie d’Ukraine”. Smart a déclaré à Newsweek : “La manière la plus probable que je vois – plus de 95% de certitude – mais la manière la plus probable que cette guerre se termine est que Poutine soit remplacé, mort ou tué. Soit il viendra, soit il s’en ira.” (Traduction : Galileo)