Le cours du pétrole a connu une baisse vendredi, en raison de l’absence de signes indiquant une escalade du conflit entre Israël et le Hamas. De plus, des indicateurs économiques américains ont suscité des inquiétudes quant à une possible diminution de la consommation.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a reculé de 2,26%, clôturant à 84,89 dollars. Le West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en décembre, a également baissé de 2,36%, atteignant 80,51 dollars. Le WTI a même frôlé le seuil psychologique de 80 dollars, son niveau le plus bas depuis fin août, avant de se reprendre légèrement en fin de séance grâce à un rebond technique.
Les prix du pétrole ont été influencés par le fait que le conflit au Moyen-Orient n’a pas encore connu d’escalade malgré l’offensive terrestre d’Israël à Gaza. Les opérateurs du marché estiment donc que les risques d’un conflit plus vaste sont en baisse.
Par ailleurs, les marchés ont également réagi à la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) de maintenir inchangé son taux directeur. Si cette décision avait été bien accueillie jeudi, les traders ont constaté vendredi l’impact de la politique monétaire de la Fed sur l’économie américaine, qui montre des signes d’essoufflement. En octobre, seulement 150 000 emplois ont été créés aux États-Unis, soit la moitié du mois précédent et moins que les attentes des économistes. De plus, l’activité dans le secteur des services aux États-Unis a également fléchi en octobre, atteignant son plus bas niveau depuis mai.
Ces données économiques moins favorables ont pesé sur le cours du pétrole, car une économie plus faible signifie une demande moindre. Certains analystes estiment que cette baisse pourrait inciter l’Arabie saoudite et la Russie à prolonger leurs restrictions de production pour soutenir les prix du pétrole.
En conclusion, la baisse du cours du pétrole s’explique par l’absence d’escalade du conflit au Proche-Orient et par les signes d’essoufflement de l’économie américaine. Les opérateurs du marché restent attentifs à l’évolution de la situation et à d’éventuelles décisions des principaux producteurs de pétrole pour soutenir les prix.
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Enfin une bonne nouvelle dans cette période tumultueuse. Espérons que la situation se stabilise.