Le point de vue du Guardian sur les comparaisons économiques : l’ascension de la Pologne n’est pas de nos fautes | Éditorial

Oorsque le traité de Rome a été signé en 1957 par les six nations fondatrices de la Communauté économique européenne, l’Italie était de loin le membre le plus pauvre. Ce fut une aubaine pas un fardeau. Avec une base manufacturière à bas prix et de haute qualité et des tarifs en baisse au sein du bloc, l’Italie est devenue un acteur industriel européen. L’argent de Bruxelles a aidé à pouvoir l’économie, mais aussi les ouvriers agricoles qui se déplaçaient pour trouver du travail dans les usines. En 1987, l’Italie avait dépassement, le moment où il a célébré le dépassement de la Grande-Bretagne en termes de revenu par habitant. Pourtant, en 2021, le PIB italien par habitant était à peu près 10% en dessous du Royaume-Uni.

Le rattrapage économique est plus facile que de rester en tête du peloton. Cela devrait dissuader les politiciens de trop interpréter les taux de croissance. C’est pourtant ce que Sir Keir Starmer a tenté avec son avertissement que la Grande-Bretagne pourrait bientôt être « rattrapée par la Pologne ». Sir Keir imaginait que les électeurs britanniques seraient humiliés en se retrouvant théoriquement plus pauvres que ceux d’un ancien État communiste. Mais le dirigeant travailliste a exposé une névrose qui le serre peut-être plus étroitement que le public.

La croissance est importante, mais ce n’est peut-être pas ce qui compte vraiment pour les gens. Ils ne voient pas non plus, dans l’ascension d’un pays, les défauts de leur propre nation. À certains égards, les Polonais n’ont jamais été aussi bien. Mais la Pologne est, sur les chiffres 2021, seulement sur un pied d’égalité avec le Portugal, à la moitié du revenu américain par habitant. La Grande-Bretagne et la France représentent environ 70% du chiffre américain, tandis que l’Allemagne a atteint 80%. Le modèle de développement polonais a été sale. Le Banque mondiale dit que 36 des 50 villes européennes les plus polluées se trouvent en Pologne, tandis que butin de croissance ne sont pas partagés équitablement. Tous les groupes de revenus ont profité de la transition post-1989, mais les 1 % les plus riches ont absorbé près d’un quart de tous les avantages, tandis que la moitié inférieure de la société n’en a obtenu qu’environ un huitième.

L’un des les sociétés les moins urbaines, les communautés rurales polonaises peuvent se sentir coupées des opportunités de croissance qu’offrent les villes. Cela semble trop familier. Tout comme le fait que la Pologne a construit son succès sur des contrats de travail bon marché et zéro heure. Certains suggèrent que l’essor du travail temporaire a contribué à sa des taux de natalité en chute libre. Cette évolution inégale est l’une des causes de la montée du parti populiste de droite Droit et Justice (PiS) au pouvoir.

Le soutien de la Pologne à l’Ukraine est le bienvenu. Le pays se considère comme l’héritier d’un “âge d’or” il y a 500 ans, quand il s’étendait du Baltique à la mer Noire. Mais il est devenu dépendant d’une consommation élevée, des chaînes d’approvisionnement européennes et des largesses de l’UE. Une croyance orgueilleuse dans l’idée que son succès est entièrement local a vu Varsovie mordre la main qui la nourrit. Le parti au pouvoir a snobé l’engagement de l’UE en faveur de l’État de droit. En réponse, Bruxelles a gelé 75 milliards d’euros dans des fonds indispensables. Les dirigeants polonais argumenter contre l’adhésion à la monnaie unique, qui contraint la politique budgétaire et monétaire, peut-être parce que l’Italie troubles a commencé lorsqu’il a rejoint l’euro et n’a pas réussi à contenir ses coûts de main-d’œuvre.

Il est difficile de croire que Sir Keir veuille encourager l’indépendance de la Pologne vis-à-vis de Bruxelles. La Pologne montre les limites de l’expansion économique, où tout est valorisé sauf ce qui fait que la vie vaut la peine. L’invocation par les travaillistes d’une course contre la Pologne pour justifier une nébuleuse mission de croissance souligne à quel point le parti a peu à dire sur la manière d’atteindre les objectifs bien supérieurs de maximisation du bien-être et de réduction des inégalités.

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