Le président américain Joe Biden s’est fait retirer un carcinome basocellulaire – qu’est-ce que c’est ? Récit

Récemment, on a appris que Joe Biden avait subi une intervention chirurgicale pour enlever un cancer de la peau. Plus tôt, à la mi-février, les médecins ont découvert une formation sur la poitrine du président américain, qui a été retirée et envoyée pour une biopsie. La tumeur s’est avérée être un carcinome basocellulaire, le cancer de la peau le plus répandu au monde.

Quel type de cancer avait Biden ?

Le cancer basocellulaire de la peau (carcinome basocellulaire) est une tumeur formée par les cellules de l’une des couches de l’épithélium, la couche superficielle de la peau. Il survient presque 10 fois plus souvent qu’un autre cancer de la peau – le mélanome, occupant avec d’autres cancers de la peau non mélanomes. deuxième place au monde et première en Russie dans la liste des tumeurs les plus fréquentes. Cependant, contrairement au mélanome, qui est connu pour son évolution extrêmement agressive, le basaliome est considéré comme moins dangereux : il métastase rarement et l’ablation chirurgicale suffit généralement à le guérir.

Pourquoi apparaît-il ?

La principale cause du cancer basocellulaire de la peau est les mutations causées par le rayonnement ultraviolet. Sa source peut être à la fois les rayons du soleil et, par exemple, un solarium.

Les personnes à la peau claire souffrent plus souvent de basaliome que les personnes à la peau foncée ou basanée. Les hommes tombent malades un tiers de plus que les femmes.

Les plus sensibles à la maladie sont ceux qui ont déjà 50 ans.

Sur cette base, Joe Biden – un homme blanc âgé – était en effet à risque de développer un cancer basocellulaire de la peau. En janvier 2023, plusieurs cancers de la peau non mélanomes ont été retirés de Jill Biden, l’épouse du président. L’un d’eux s’est également avéré être un basaliome.

À quoi ressemble un basaliome ?

Il existe plusieurs formes de basaliome. La plus fréquente est la forme nodulaire, qui survient dans 4 cas sur 5. Il s’agit d’une formation convexe, généralement nacrée et brillante.

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Cependant, ce n’est pas la seule variante du carcinome basocellulaire : la tumeur peut ressembler à une tache plate aux limites floues ou claires, à une petite plaie ouverte, à une grosseur rugueuse ou à une cicatrice apparue sur la peau sans aucun passé. dommage. Parmi les symptômes figurent également une desquamation de la peau au site de formation, des démangeaisons, des saignements et l’apparition de croûtes.

Le plus souvent, les basaliomes apparaissent sur des zones ouvertes de la peau : sur le visage, dans les oreillettes, sur le cuir chevelu, sur le cou et sur les tempes. À Biden, une formation en forme d’ulcère a été trouvée sur la poitrine – cet emplacement, comme la localisation sur d’autres parties du corps, ainsi que sur les membres, est moins typique.

Quand aller chez le médecin ?

Les basaliomes n’ont pas toujours l’air si bien que leur apparence indique clairement la nécessité de consulter un oncologue. Ils peuvent ne pas démanger ou saigner, mais ressembler à un bouton rose indescriptible ou même à une légère rougeur. Les patients n’y prêtent pas toujours attention, surtout si l’éducation ne dérange pas.

Souvent, la raison de prendre rendez-vous avec un médecin est un inconfort esthétique et non d’autres sensations désagréables. Cependant, dans le cas où le «bouton» ne disparaît pas pendant plusieurs mois ou a commencé à changer de couleur, de forme, de forme, il vaut la peine de consulter un spécialiste dès que possible.

Comment traite-t-on le carcinome basocellulaire?

L’approche la plus courante pour traiter le carcinome basal est la chirurgie. La tumeur est simplement retirée, ce qui a été fait dans le cas de Joe Biden. Le patient ne nécessite pas d’hospitalisation de longue durée et peut généralement rentrer chez lui le jour même.

Dans de très rares cas, les patients ont besoin d’une chimiothérapie ou d’une radiothérapie.

Basaliome – est-ce dangereux ?

Le carcinome basocellulaire est fréquent, mais dans la grande majorité des cas il n’entraîne pas le décès du patient. Le risque qu’un basaliome métastase est très faible – de 0,0028 % à 0,55 %.

Les chances de rechute sont également assez faibles.

Les patients atteints de tumeurs situées sur le tronc et les extrémités, ainsi que ceux dont la taille était supérieure à 2 cm, entrent dans le groupe à risque accru de récidive.

La probabilité d’une récidive de la tumeur est réduite si toutes les recommandations des dermatologues sont suivies : éviter le soleil, utiliser une crème protectrice, et aussi se faire contrôler au moins une fois par an.

Quelle célébrité à part Biden a eu ce cancer ?

Hugh Jackman | Légion-Médias

L’un des patients les plus célèbres avec ce diagnostic est l’acteur américain Hugh Jackman. Il a été diagnostiqué pour la première fois avec un basaliome en 2013. Il a suivi le traitement prescrit, mais en 2017, la maladie est revenue. La thérapie répétée a donné un résultat, et maintenant l’acteur est en rémission. Il informe régulièrement les fans sur les réseaux sociaux des projections et leur rappelle la nécessité de se protéger du soleil.

L’actrice Melanie Griffith a souffert deux fois d’un cancer de la peau. Elle a été traitée pour un mélanome en 2009 et a reçu un diagnostic de carcinome basocellulaire en 2017. Elle insiste sur l’importance de consulter un dermatologue, et dans une interview soulignéque “si vous n’avez pas un tel spécialiste, alors obtenez-en un à la clinique la plus proche de chez vous et découvrez comment vous faire tester”.

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