Le président français contre l’écriture inclusive : un paradoxe linguistique

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Le président de la République s’oppose à l’écriture inclusive

Le président de la République, Emmanuel Macron, a exprimé son opposition à l’écriture inclusive lors de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts. Il a affirmé que “le masculin fait le neutre“. Cependant, une analyse de ses discours révèle qu’il utilise fréquemment des doublets féminins masculins tels que “celles et ceux”, “toutes et tous” et “chacune et chacun”.

Depuis le début de son mandat, l’oralité inclusive est un élément marquant de sa manière de s’exprimer en français. Que ce soit dans ses discours de victoire en 2017 et 2022, ses interventions télévisées devant les Français, ou ses discours diplomatiques et politiques, Emmanuel Macron utilise régulièrement l’oralité inclusive.

Le Sénat vote pour l’interdiction de l’écriture inclusive

Bien qu’il soit adepte de la féminisation des mots, le président rejette les règles de rédaction propres à l’écriture inclusive. Le Sénat a voté en faveur d’une interdiction large de l’écriture inclusive après des débats animés. Les sénateurs ont adopté une proposition de loi de la droite visant à “protéger” le français “des dérives de l’écriture dite inclusive“.

Cette proposition de loi prévoit d’interdire l’écriture inclusive dans tous les cas où le législateur ou le pouvoir réglementaire exige un document en français, tels que les modes d’emploi, les contrats de travail et les règlements intérieurs d’entreprise. Les actes juridiques seraient également concernés et pourraient être considérés comme irrecevables ou nuls si la loi était adoptée.

Cependant, l’inscription de cette proposition de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale est loin d’être garantie.