Le variant BA.2.86 pourrait devenir majoritaire en France
Selon les autorités sanitaires, le variant BA.2.86, également connu sous le nom de Pirola, représente désormais au moins 13% des cas de Covid-19 recensés en France. Cette progression est principalement due à l’un de ses sous-lignages, JN.1.
Alors que l’hiver approche et que les fêtes de fin d’année se profilent, la question d’une nouvelle vague de Covid-19 se pose en France. Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a confirmé la présence de l’épidémie lors d’une récente interview, tout en se voulant rassurant. Il a souligné que l’impact sur les services d’urgence était faible et que la campagne de vaccination progressait avec 3,2 millions de personnes vaccinées.
Si plusieurs variants ont fait leur apparition en France cet été, c’est désormais le sous-variant BA.2.86, également appelé Omicron, qui suscite l’attention. Son descendant, JN.1, est également préoccupant.
Où en est la progression du virus ?
Le variant BA.2.86, classé par l’OMS comme une souche sous surveillance en raison de ses nombreuses mutations, continue de progresser en France. Il représente désormais près de 13% des séquences interprétables, contre 9% lors de la précédente enquête. Cependant, le variant le plus détecté en France reste EG.5, également connu sous le nom d’Eris, qui représente 41% des séquences interprétables.
Comment expliquer cette progression ?
Selon les autorités sanitaires, la progression actuelle du Covid-19 en France est principalement due à l’un des sous-lignages du variant Pirola, JN.1, qui progresse rapidement. Il représente désormais 10% des cas recensés, soit le double de la semaine précédente. Santé Publique France rassure cependant en affirmant qu’il n’y a pas d’indications montrant que JN.1 possède des caractéristiques différentes des autres sous-lignages de BA.2.86.
Qu’en est-il dans les autres pays ?
Le sous-variant JN.1 a été détecté pour la première fois aux États-Unis en septembre 2023, puis dans plusieurs pays européens, dont le Portugal, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l’Espagne. Selon l’épidémiologiste Antoine Flahault, la France et l’Irlande sont actuellement les deux principaux foyers de cette émergence épidémique en Europe. En Islande, où ce sous-variant a également été détecté, sa prévalence est passée de 2% à 50% depuis mi-octobre.
Dans ce contexte, les scientifiques soulignent l’importance de continuer à détecter et à surveiller les mutations du SARS-CoV-2, d’autant plus que l’immunité des personnes vulnérables est susceptible de diminuer pendant l’hiver.
De nouveaux symptômes ?
En plus des symptômes classiques du Covid-19, tels que les symptômes respiratoires et digestifs, des médecins britanniques ont récemment alerté sur un symptôme cutané spécifique au variant Pirola, qui pourrait entraîner des symptômes oculaires. Ce symptôme se caractérise par une éruption cutanée et des plaques rouges ou des boutons, principalement sur le visage. Cependant, ces nouveaux symptômes ne sont pas nécessairement synonymes d’une dangerosité accrue du nouveau variant.
Il est donc essentiel de continuer à surveiller les mutations du virus et de rester vigilant face à l’évolution de la situation épidémique en France et dans le monde.
2 comments
Espérons que les mesures de précaution prises seront suffisantes pour contenir sa propagation.
Il est essentiel de rester vigilants et de continuer à respecter les gestes barrières pour protéger notre santé et celle des autres.