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Il y a un mois, Nicolas Grimaud, éleveur à Gigors-et-Lozeron, a découvert les cadavres de six brebis contre les murs de sa maison. Malgré l’utilisation d’une clôture électrique d’environ 1 mètre et de trois chiens de protection, les attaques de loups se multiplient. Les éleveurs demandent un soutien financier plus important pour l’entretien des chiens de protection, qui représente actuellement seulement la moitié des frais engagés.
Lors de la réunion qui s’est tenue à Gigors-et-Lozeron, la filière équine était également représentée. Valerie Bohl, éleveuse de chevaux de compétition à Salles-sous-Bois, a pu constater la présence du loup sur son exploitation grâce à des pièges photographiques. Bien que les attaques n’aient pas encore eu lieu, la présence du prédateur provoque un stress important chez les juments, entraînant notamment des avortements et des troubles du comportement.
Contrairement aux éleveurs de brebis, la filière équine ne bénéficie pas des aides à la protection, telles que l’aide à l’achat de clôture ou le soutien à l’achat d’un chien de protection. La FDSEA 26 demande que les éleveurs de chevaux de la Drôme puissent également bénéficier de ces aides.
Dans le cadre du prochain plan loup, le gouvernement envisage de faciliter les protocoles de tirs. Cependant, la FDSEA 26 demande avant tout la mise en place d’un comptage local des loups. Actuellement, un comptage national détermine le nombre de prédateurs pouvant être prélevés, mais les éleveurs estiment qu’un comptage local permettrait une gestion plus précise de la population de loups. Ils souhaitent également organiser des campagnes de hurlements provoqués dans les massifs pour évaluer le nombre de meutes présentes.
Les éleveurs de la Drôme demandent des mesures de protection renforcées contre les attaques de loups
Des brebis tuées malgré les mesures de protection
Il y a un mois, Nicolas Grimaud, éleveur à Gigors-et-Lozeron, a découvert les cadavres de six brebis contre les murs de sa maison. Malgré l’utilisation d’une clôture électrique d’environ 1 mètre et de trois chiens de protection, les attaques de loups se multiplient. Les éleveurs demandent un soutien financier plus important pour l’entretien des chiens de protection, qui représente actuellement seulement la moitié des frais engagés.
La filière équine également touchée
Lors de la réunion qui s’est tenue à Gigors-et-Lozeron, la filière équine était également représentée. Valerie Bohl, éleveuse de chevaux de compétition à Salles-sous-Bois, a pu constater la présence du loup sur son exploitation grâce à des pièges photographiques. Bien que les attaques n’aient pas encore eu lieu, la présence du prédateur provoque un stress important chez les juments, entraînant notamment des avortements et des troubles du comportement.
Des demandes d’aides spécifiques pour la filière équine
Contrairement aux éleveurs de brebis, la filière équine ne bénéficie pas des aides à la protection, telles que l’aide à l’achat de clôture ou le soutien à l’achat d’un chien de protection. La FDSEA 26 demande que les éleveurs de chevaux de la Drôme puissent également bénéficier de ces aides.
La nécessité d’un comptage local des loups
Dans le cadre du prochain plan loup, le gouvernement envisage de faciliter les protocoles de tirs. Cependant, la FDSEA 26 demande avant tout la mise en place d’un comptage local des loups. Actuellement, un comptage national détermine le nombre de prédateurs pouvant être prélevés, mais les éleveurs estiment qu’un comptage local permettrait une gestion plus précise de la population de loups. Ils souhaitent également organiser des campagnes de hurlements provoqués dans les massifs pour évaluer le nombre de meutes présentes.
Selon les syndicats, l’Office Française de la Biodiversité et la Fédération de Chasse de la Drôme ont identifié en 2023 la présence de 31 meutes et de 200 à 250 loups dans le département.
Les éleveurs de la Drôme attendent avec impatience la présentation du prochain plan loup 2024-2029, espérant des mesures concrètes pour renforcer la protection de leurs troupeaux.
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Il est crucial que le gouvernement prenne des mesures immédiates pour protéger les éleveurs de la Drôme face aux attaques des loups.