Les obsèques du général Jean-Louis Georgelin ont eu lieu hier dans son village natal. À Aspet dans le Comminges, on se souvient “d’un grand Français” au service de l’État.
“Un grand Français nous a quittés.” C’est ainsi que le préfet de Haute-Garonne, Pierre-André Durand, résume ce qu’était le général Jean-Louis Georgelin. Décédé accidentellement le 18 août dernier en Ariège, le militaire a reçu les hommages de ses proches, des autorités civiles et militaires, et bien sûr des Aspétois. L’un d’entre eux, Jean-Claude Sans, se souvient bien du général. Il l’a connu dans sa tendre enfance. “J’avais le plaisir tous les ans, y compris cette année, de le voir chaque été à Aspet”, se souvient ce dernier.
Présent au premier rang dans l’église Saint-Martin d’Aspet avec son écharpe tricolore, le maire du village Jean-Sébastien Billaud-Chaoui note que Jean-Louis Georgelin “aimait prendre la respiration de ce village dans lequel vivait toujours sa mère, à qui il rendait visite très régulièrement”. Saluant le “parcours remarquable” du général Georgelin, l’édile d’Aspet se rappelle “les visites discrètes et bienveillantes” du militaire dans la commune.
Durant ce dernier hommage au général, de nombreux témoignages d’affection ou de reconnaissance se sont succédé. Le préfet Durand rend hommage à “son patriotisme, son sens de l’État très élevé”, et se dit “très peiné” de la disparition de Jean-Louis Georgelin.
L’hommage au restaurateur de Notre-Dame de Paris
Le préfet en profite pour faire un parallèle avec sa dernière mission principale, celle pour laquelle le général Georgelin avait acquis sa notoriété auprès du grand public : la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. “L’incendie de Notre-Dame de Paris a heurté tous les Français, croyants ou non.” Il souligne “l’engagement” de Jean-Louis Georgelin et ”le modèle” que son parcours pourrait représenter pour les jeunes générations.
Après la cérémonie, présidée par l’archevêque de Toulouse, Mgr. Guy de Kerimel, les proches du général ont adressé leurs derniers mots à celui-ci. À commencer par Philippe Jost. Directeur général délégué à l’Établissement public chargé de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, celui-ci rappelle que le général Georgelin “a apporté une détermination et une énergie pour faire aboutir l’objectif fixé par le Président de la République, c’est-à-dire rouvrir la cathédrale dans un délai de cinq ans“.
Le hasard de la vie fait qu’il ne verra pas le fruit de son travail acharné. Mais Philippe Jost l’assure : “il restera dans notre cœur le jour de l’inauguration”. Inhumé dans la stricte intimité familiale, le général Jean-Louis Georgelin repose au cimetière d’Aspet, là où est enterrée sa mère, décédée voilà un an et demi.
2 comments
Un homme d’honneur et de dévouement, dont la défense de la nation restera à jamais gravée dans nos mémoires.
Un modèle d’exemplarité et de loyauté envers la patrie, merci pour votre service.