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Les voix critiques réduites au silence : la liberté d’expression en péril au Proche-Orient

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Au Proche-Orient, le conflit entre Israël et le Hamas réduit au silence les voix critiques

La peur de s’exprimer

Au Proche-Orient, alors que la société civile israélienne est encore sous le choc après les attaques du Hamas du 7 octobre dernier, et que les troupes de Tsahal continuent leur offensive dans la bande de Gaza, les voix dissidentes ont été réduites au silence.

De nombreux Palestiniens affirment qu’ils ont peur d’être arrêtés s’ils parlent du conflit. Et les Israéliens critiques à l’égard des actions du gouvernement, notamment des professeurs d’université, des journalistes et des politiques, ont été pris pour cible. C’est le cas de la politicienne israélo-arabe Aida Touma-Suleiman, qui a pourtant condamné l’attaque brutale du Hamas. Selon elle, dénoncer les bombardements à Gaza est un sujet sensible.

“Je ne fais plus de promenades avec mes petits-enfants parce que je ne veux pas que quiconque sache qu’ils sont mes petits-enfants. Il y a une énorme incitation contre quiconque ose protester contre cette guerre ou même montrer un peu d’empathie envers ce qui se passe à Gaza. Nous n’avons même pas le droit de pleurer un enfant palestinien qui y est tué”, affirme-t-elle.

La répression des discours haineux

Plus tôt cette année, un groupe de travail chargé de surveiller les discours haineux contre l’État d’Israël a été créé par le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir.

Ces dernières semaines, la Justice israélienne a confirmé la détention provisoire des personnes accusées de discours haineux. Une décision justifiée selon elle par le conflit actuel avec le Hamas.

La lutte contre la peur et la haine

Amir Badran et Itamar Avneri œuvrent tous les deux en faveur d’une approche commune pour lutter contre la peur et la haine, et rapprocher les deux communautés.

“Les Juifs et les Arabes ont peur, mais les Arabes sont toujours menacés. De nombreuses arrestations sont faites contre des jeunes, pas seulement des jeunes, parce qu’ils ne faisaient vraiment rien sur les réseaux sociaux. Un “like” ou une simple photo qu’ils mettent sont immédiatement pris pour des terroristes, pour des gens soutenant le Hamas”, explique Amir Badran.

Itamar Avneri ajoute : “Les Juifs sont très anxieux, ils le craignent. Ils ont très très peur, il y a la guerre à Gaza. Les gens sont également anxieux et il y a des tensions entre Juifs et Arabes en Israël. C’est tout à fait naturel mais nous essayons de désamorcer la situation, nous essayons de désamorcer la situation et d’empêcher la violence d’éclater.”

Un responsable du gouvernement israélien a déclaré à Euronews que l’État surveille les incitations à la haine et enquête sur chaque cas.

2 comments

Dennis November 16, 2023 - 11:04 am

Cet article met en lumière la triste réalité de la liberté d’expression dans certaines régions du Proche-Orient.

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Johan November 16, 2023 - 11:04 am

Il est essentiel de soutenir et de défendre les voix critiques, car elles jouent un rôle crucial dans la démocratie et le progrès de la société.

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