Les pluies abondantes des dernières semaines ont entraîné une augmentation du niveau des nappes phréatiques et des cours d’eau en France. Depuis la mi-octobre, le pays a été touché par plusieurs dépressions et tempêtes, apportant avec elles des précipitations diluviennes sur une partie du territoire. Selon Météo-France, entre le 18 octobre et le 12 novembre, le cumul moyen des précipitations a dépassé les 215 mm, atteignant un niveau jamais observé depuis 1993.
Les jours les plus pluvieux ont été le 19 octobre (19 mm), le 4 novembre (15,7 mm) et le 26 octobre (14,8 mm), d’après les données pluviométriques fournies par Météo-France. Avant la mi-octobre, le pays connaissait un déficit de pluviométrie et les sols étaient particulièrement secs. Cependant, depuis les premières précipitations le 17 octobre, la situation s’est totalement inversée. En octobre, l’écart par rapport à la moyenne des précipitations entre 1991 et 2020 était de +40%. En conséquence, l’indice d’humidité des sols a rapidement augmenté, passant de -42,31% à +29,69% entre le 18 octobre et le 6 novembre.
Cependant, ces chiffres sont une moyenne sur l’ensemble du territoire français et masquent des disparités. Alors que le temps est très perturbé dans les trois quarts nord du pays, le quart sud connaît des températures dépassant parfois de plus de 10 degrés les niveaux moyens pour la saison. Dans ces départements, le niveau d’humidité des sols reste inférieur à la moyenne, notamment dans les Pyrénées-Orientales, les Bouches-du-Rhône, l’Aude, l’Hérault et le Gard.
Dans les régions où les pluies ont été intenses, elles ont contribué à l’humidification des sols, facilitant ainsi le trajet de l’eau jusqu’aux nappes phréatiques. Les nappes réactives, situées près de la surface du sol et favorables à l’infiltration, se sont déjà bien rechargées depuis les pluies de la mi-octobre. En revanche, les nappes inertielles, moins réactives, peuvent mettre jusqu’à trois
2 comments
C’est un sujet important à aborder pour comprendre la gestion de l’eau en France.
J’ai hâte de lire cet article et d’en apprendre davantage sur l’impact des précipitations sur les ressources en eau de la France.