Le Kremlin prêt à aider l’oligarque arrêté en France pour blanchiment de fraude fiscale
Le Kremlin a déclaré mardi qu’il était prêt à “protéger les droits” de l’homme d’affaires russe Alexeï Kouzmitchev, qui a été placé en garde à vue en France. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré à la presse : “Nous devons être informés de la détention d’un citoyen de la Fédération de Russie par l’intermédiaire de notre mission diplomatique. Après réception de l’information, et si le détenu le souhaite, nous l’aiderons bien sûr à protéger ses droits en tant que citoyen russe”.
L’oligarque Alexeï Kouzmitchev a été arrêté lundi à Saint-Tropez et des perquisitions ont été effectuées dans plusieurs endroits, notamment dans le Var et au domicile parisien de l’intéressé. Il a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte pour blanchiment de fraude fiscale et violation de sanctions internationales.
La Commission européenne devrait verser 335 millions d’euros à l’Ukraine pour la reconstruction de ses infrastructures détruites, selon le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal.
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré lors d’une audition au Sénat : “Je peux vous garantir que sans notre soutien, Poutine sera victorieux. Si on leur coupe l’herbe sous le pied maintenant, Poutine n’en deviendra que plus fort et il réussira à faire ce qu’il veut : prendre possession du territoire souverain de son voisin”.
La Russie a défendu le “régime spécial” réservé aux entreprises étrangères voulant quitter le marché russe. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré à la presse : “Compte tenu de la quasi-guerre qui est menée à la Russie par l’Occident collectif, y compris la guerre économique, il y a bien sûr un régime spécial pour ces entreprises occidentales qui quittent la Russie. Évidemment, il ne peut y avoir de sortie libre”.
Ces propos interviennent après la publication par le quotidien économique britannique The Financial Times d’une information selon laquelle les autorités russes ont interdit aux entreprises occidentales qui vendent leurs actifs en Russie de retirer le produit de la vente en dollars et en euros. Cette nouvelle restriction doit pousser les entreprises à réaliser les opérations en roubles, afin de soutenir la devise nationale en difficulté depuis plusieurs mois et plombée par les sanctions.
La liste des obligations pour les entreprises étrangères voulant quitter la Russie s’allonge. Une commission spéciale du gouvernement russe doit approuver toutes les transactions importantes impliquant des entreprises de pays qualifiés d'”inamicaux”. De plus, les groupes étrangers doivent vendre leurs actifs avec une décote d’au moins 50 % par rapport au prix du marché et verser une taxe de sortie à l’État russe de 15 % de la valeur estimée de l’actif concerné. L’approbation personnelle du président russe Vladimir Poutine est également exigée pour toutes les transactions dans les sect
2 comments
C’est une affaire qui risque de créer des tensions diplomatiques entre la France et la Russie.
C’est intéressant de voir comment les relations entre ces deux pays peuvent être affectées par cette arrestation.