Marc Ravalomanana, ancien président de Madagascar, appelle à boycotter les élections présidentielles prévues pour le jeudi 16 novembre. Depuis le début du mois d’octobre, il se joint à d’autres candidats dans le “collectif des 10” pour boycotter la campagne électorale et inciter la population à ne pas voter. Malgré sa position de figure politique majeure depuis plus de vingt ans, Ravalomanana a été renversé par un coup d’État en 2009 et a vécu cinq ans en exil en Afrique du Sud. Dans un climat de tension intense à la veille du premier tour de l’élection présidentielle, Ravalomanana déclare que cette élection n’est pas propre. Les marches pacifiques organisées par le collectif ont été réprimées par des gaz lacrymogènes, mais ont permis de montrer une opposition unie pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel. Ravalomanana, surnommé “dada” par ses partisans, a joué la carte du collectif jusqu’au bout, sans céder à la tentation d’une candidature en solitaire. Il reste la plus sérieuse menace pour le président sortant, Andry Rajoelina. En 2018, Rajoelina a remporté une élection contestée contre Ravalomanana. Malgré les tensions entre les deux hommes, Ravalomanana est reconnu pour son charisme et son combat pour Madagascar. Lors d’un rassemblement du collectif, il a déclaré que la place du 13 mai était le lieu où il avait été renversé et où ils renverseraient Rajoelina. Ravalomanana, fervent protestant, affirme qu’il n’est pas en colère car il croit en Dieu. La politique et la religion ont toujours été liées pour lui, et il a même utilisé des paroles de l’Évangile de Marc comme slogan lors de sa campagne victorieuse en 2002. Ravalomanana est également connu pour avoir construit un empire dans le secteur agroalimentaire avec le groupe Tiko. Cependant, les produits Tiko ont disparu des rayons des magasins depuis sa chute. Malgré cela, Ravalomanana reste un candidat influent et une force politique à ne pas sous-estimer.
Le parcours de Marc Ravalomanana : de la confiscation des actifs à la conquête du pouvoir
Un homme simple et concret
En 2009, Marc Ravalomanana a été contraint de quitter le pouvoir à Madagascar, et ses actifs ont été confisqués. Après son retour d’Afrique du Sud et l’abandon des sanctions judiciaires qui pesaient sur lui, il a réussi à récupérer une partie de ses biens. Malgré le temps qui a passé, l’homme reste le même, simple et concret. “En tant que leader, je dois trouver des solutions”, explique-t-il depuis son grand bureau qui surplombe Antananarivo.
Une base solide de fidèles
Marc Ravalomanana peut compter sur une base solide de fidèles qui le soutient depuis son premier mandat politique en 1999. Ses partisans, souvent qualifiés de “fanatiques”, sont prêts à donner de l’argent au parti TIM (Tiako i Madagasikara, “J’aime Madagascar”) et à fabriquer leurs propres tee-shirts de campagne. Cette base solide est un atout majeur pour le candidat.
Un bilan en deux visages
La présidence de Marc Ravalomanana a été marquée par un bilan en deux visages. D’un côté, il a relancé l’économie, construit des routes et désenclavé des régions éloignées, ce qui lui permet de rester dans l’histoire de Madagascar. De l’autre côté, à partir de son deuxième mandat en 2006, il a pratiqué le pouvoir de manière solitaire et prédatrice, au profit de ses propres intérêts.
Une image controversée à l’étranger
Si les Malgaches semblent majoritairement retenir les réalisations économiques de Marc Ravalomanana, les partenaires étrangers, notamment la France, restent méfiants envers lui. Il est souvent accusé de francophobie, ce qui fait de lui un épouvantail pour certains. Certains comparent même Marc Ravalomanana à Andry Rajoelina, son principal adversaire politique.
Une crise politique qui perdure
Pour sortir de la crise politique actuelle, certains estiment qu’il est nécessaire que Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se retirent définitivement de la scène politique. Cependant, le collectif auquel Marc Ravalomanana appartient a déjà annoncé qu’il ne reconnaîtrait pas les résultats de l’élection en cours. Il semble donc que la crise politique à Madagascar soit loin d’être résolue.
2 comments
Quelles sont les raisons qui poussent Marc Ravalomanana à appeler au boycott de la présidentielle à Madagascar ?
Manon: Est-ce que cela pourrait compromettre la légitimité des résultats électoraux ?
Pierre: Il est important de comprendre les motivations derrière cette décision avant de prendre position.
Julie: J’espère que cette situation ne conduira pas à plus de tensions dans le pays.
Lucas: Ce boycott aura-t-il un impact significatif sur l’élection présidentielle ?
Sophie: Il serait intéressant d’entendre d’autres perspectives sur cette question.
Thomas: Le boycott est souvent utilisé comme un outil de protestation, mais est-ce efficace ?
Marie: J’espère que cette crise politique pourra être résolue pacifiquement.
Jean: J’aimerais en savoir plus sur le contexte politique actuel à Madagascar.
Lucie: Il est important de respecter la décision de chacun, même si elle diffère de la nôtre.
Emma: Les élections sont un moyen pour le peuple de s’exprimer, donc un boycott peut être controversé.
Alex: Espérons que cette situation puisse aboutir à des discussions et à un dialogue ouvert.
Camille: La situation politique à Madagascar semble complexe, il est essentiel de la comprendre en profondeur.
Antoine: Le boycott peut être un signe de méfiance envers le processus électoral en cours.
Florence: J’espère que cette crise politique ne nuira pas au progrès et au développement du pays.
Sophie: Il est important de soutenir les valeurs démocratiques et les droits de chaque citoyen.
Marie: La stabilité politique est essentielle pour permettre le développement économique et social à Madagascar.
Jean: Les élections sont une étape clé pour la démocratie, il sera intéressant de voir comment cette situation évolue.
Pierre: Il serait utile d’entendre les arguments des deux parties pour mieux comprendre la situation.
Emma: J’espère que les citoyens malgaches pourront exprimer leurs opinions et être entendus.
Lucas: Le boycott peut envoyer un message fort, mais il est important de rechercher des solutions pacifiques.
Gabriela: Il faut espérer que ce boycott n’entraînera pas de violence ou de tensions supplémentaires.
Manon: Espérons que les dirigeants politiques pourront trouver un terrain d’entente pour le bien du pays.
Sophie: Marc Ravalomanana montre-t-il une alternative crédible à travers cette décision de boycott ?
Julie: Cette situation soulève des questions sur la stabilité politique à Madagascar.
Thomas: Le boycott peut mener à une polarisation plus grande entre les partisans des différents camps.
Lucie: Quels sont les résultats attendus de ce boycott selon Marc Ravalomanana ?
Alex: Ce boycott pourrait-il compromettre les relations internationales de Madagascar ?
Camille: Il est crucial de surveiller de près l’évolution de la situation politique à Madagascar pour comprendre les implications à long terme.
Antoine: Le boycott pourrait donner aux citoyens malgaches le sentiment de ne pas avoir été représentés adéquatement.
Florence: Les élections devraient être un processus inclusif pour tous les citoyens, il est donc important de prendre en compte les opinions de chacun.
Lucas: Le boycott peut être vu comme un outil de protestation légitime, mais il est également important de garantir un processus électoral juste et transparent.
Gabriela: Espérons que ce boycott permettra de susciter des discussions et des réformes politiques en faveur du peuple malgache.
Manon: Quelles sont les réactions des autres politiciens et des citoyens à cette décision de boycott ?
Pierre: Un boycott peut être un moyen pour le peuple de faire entendre sa voix, mais il peut également avoir des conséquences imprévues.
Julie: Est-ce que d’autres pays soutiendront le boycott ou chercheront plutôt à maintenir des relations diplomatiques avec Madagascar ?
Sophie: Lorsqu’une élection est boycottée, il est important de réfléchir aux conséquences à long terme pour la démocratie et le système politique.
Thomas: Le boycott peut être une stratégie politique pour gagner du pouvoir, mais il est crucial de ne pas oublier les intérêts du peuple malgache.
Marie: Espérons que toutes les parties concernées pourront trouver un moyen de résoudre cette crise de manière pacifique et constructive.
Jean: Quelles pourraient être les conséquences économiques de ce boycott pour Madagascar ?
Lucie: Les boycotts ont-ils déjà été efficaces dans d’autres pays africains ?
Emma: Si le boycott est perçu comme le seul moyen de faire entendre sa voix, cela soulève des questions sur la confiance dans le système politique en place.
Alex: Il est important de reconnaître et de respecter le droit des citoyens de s’exprimer et de participer activement à la vie politique de leur pays.
Our mieux comprendre les enjeux.