L’Ocean Globe Race : Marie Tabarly se défend de toute tricherie
Après avoir écopé d’une pénalité de 72 heures lors de l’Ocean Globe Race, Marie Tabarly a décidé de s’exprimer sur la situation. Le samedi 4 novembre, la skipper du Pen Duick VI a publié un message sur Facebook pour réagir à sa sanction, consécutive à la rupture des scellés de son sac de communication, qui contient tous les téléphones de l’équipage.
“L’ensemble de la flotte a demandé la révision de la sanction”
“Écoeurée… Je suis écoeurée… Travailler aussi longtemps pour se faire qualifier de tricheuse…”, a écrit Marie Tabarly. “Un scellé a été rompu. Je ne le conteste pas. Peut-être n’était-il pas assez solide, peut-être aurions-nous dû faire plus attention. Soit. La sanction est très lourde, 72 heures. Mais nous l’acceptons. L’ensemble de la flotte a demandé la révision de la sanction ainsi que des scellés plus solides.”
“L’Ocean Globe Race elle-même reconnaît qu’il n’y a pas eu de tricherie”, précise la skipper. “Nos factures de communication (connexion satellite une fois par semaine pour envoyer nos trois minutes de vidéo comme prévu par le règlement) sont en accès libre à l’organisateur, en toute transparence.” Rappelons que l’utilisation du téléphone est interdite pour un usage privé sur cette course. Elle est uniquement autorisée pour échanger avec la direction de course.
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Désormais, Marie Tabarly se projette vers la suite de l’Ocean Globe Race, dont la deuxième étape s’élance ce dimanche 5 novembre du Cap (Af