Nicolas Dupont-Aignan accuse Bruno Le Maire de “haute trahison” dans la crise énergétique

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Nicolas Dupont-Aignan accuse Bruno Le Maire de “haute trahison” dans la crise énergétique

Dans une interview accordée au Grand Rendez-Vous CNEWS-Europe 1 ce dimanche, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et député de l’Essonne, a vivement critiqué le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, l’accusant de “haute trahison” dans la gestion de la crise énergétique.

Selon Dupont-Aignan, la hausse des prix de l’électricité est directement imputable à Bruno Le Maire. Il a déclaré : “On est là face à l’escroquerie et à la haute trahison, j’accuse de haute trahison M. Bruno Le Maire”. La raison de cette accusation est la possibilité pour les fournisseurs d’électricité d’acheter de l’électricité à bas coûts auprès d’EDF, dont le tarif est fixé par l’État à 42 euros le mégawatt-heure.

Ce dispositif, appelé Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique (ARENH), est en place depuis 2010 et permet à environ 25% de la production d’EDF d’être revendue à d’autres fournisseurs. Selon Dupont-Aignan, ces opérateurs privés profitent de cette situation pour revendre l’électricité à des artisans, des petites entreprises et des boulangers sans protection tarifaire.

Le député de l’Essonne accuse le gouvernement de refuser de redonner sa compétitivité à l’énergie nucléaire française afin de ne pas mécontenter l’Allemagne, au détriment des Français. Il propose donc de sortir du marché européen de l’énergie et d’établir un prix unique de l’électricité en France, basé sur le prix de l’électricité nucléaire française. Il suggère également une baisse généralisée de 30 centimes par litre d’essence en réduisant les marges des distributeurs et en supprimant la TVA sur le carburant.

Il est important de rappeler que le crime de “haute trahison”, bien qu’il n’existe plus en tant que tel dans le code pénal français, désigne un manquement grave d’un chef d’État, incompatible avec l’exercice de son mandat, et une extrême déloyauté envers son pays, son gouvernement ou ses institutions. À ce jour, Bruno Le Maire n’a pas réagi à ces accusations.