Les coorganisateurs étaient la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et le Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement (UN-OHRLLS).
Présentant les principaux enseignements des deux consultations régionales PMA5 tenues en Éthiopie et au Cambodge en janvier 2023, le DGA Zhang a déclaré que les priorités comprennent la mise en œuvre intégrale des décisions spécifiques aux PMA, l’exploration des opportunités commerciales numériques et l’approfondissement de l’intégration régionale. Il a également souligné la nécessité de renforcer les capacités commerciales des PMA et d’appuyer leur sortie du statut de PMA.
“Les PMA jouent la défense ou siègent sur le banc des discussions multilatérales depuis de nombreuses décennies”, a déclaré le professeur Marcelo Olarreaga de l’Université de Genève. “Ce qu’il faut, c’est une nouvelle stratégie offensive qui embrasse les changements rapides que nous vivons.”
Se référant à une note intitulée “Repenser les priorités commerciales des PMA”, le professeur Olarreaga a encouragé les PMA à regarder au-delà de l’accès traditionnel aux marchés et à explorer d’autres domaines d’engagement, y compris le commerce numérique et le commerce et l’environnement. “Un plus grand engagement des PMA dans ces domaines peut aider à obtenir des résultats qui reflètent les intérêts des PMA”, a-t-il déclaré.
Pedro Manuel Moreno, secrétaire général adjoint de CNUCED, a déclaré : « Les opportunités et les modèles commerciaux changent avec la crise climatique. Des partenariats et des coalitions sont nécessaires pour soutenir les PMA dans leur transition d’économies à forte intensité de carbone vers des économies à faibles émissions de carbone.
Les orateurs ont également reconnu l’importance pour les PMA d’investir dans les secteurs productifs. “La communauté internationale doit travailler en étroite collaboration avec les PMA dans leurs efforts d’intégration commerciale, et le renforcement des capacités de production reste essentiel pour réaliser la transformation structurelle”, a déclaré l’ambassadrice Agnes Chimbiri-Molande du Malawi et coordinatrice des PMA aux Nations Unies.
Plus d’informations sur la session peuvent être trouvées ici.
La Conférence s’est terminée le 9 mars par l’adoption d’une déclaration politique appelant la communauté internationale à mettre en œuvre le Programme d’action de Doha, y compris son pilier commercial.
Voir tous les détails de la participation de l’OMC à la conférence LDC5 ici.
Partager
