Une alimentation riche en fibres pour prévenir l’inflammation
Une nouvelle approche pour prévenir les maladies chroniques
Jennifer Wargo, chirurgienne-oncologue et chercheuse sur le cancer, encourage ses enfants à manger des aliments riches en fibres pour prévenir l’inflammation. Elle affiche un tableau sur son réfrigérateur qui indique la teneur en fibres de différents aliments. Son objectif est d’atteindre 50 g de fibres par jour, afin de réduire les risques de maladies cardiovasculaires, de cancers et d’autres affections.
Des chercheurs, comme Jennifer Wargo, ont accumulé des preuves scientifiques montrant que certains ingrédients alimentaires peuvent efficacement réduire l’inflammation et prévenir les maladies chroniques. Ils se concentrent désormais sur le microbiote intestinal, la communauté de bactéries qui peuplent notre système digestif. Certains aliments, comme les fibres, peuvent susciter ou inhiber des réactions inflammatoires dans les intestins, ce qui peut influencer le développement des maladies et la réponse aux traitements contre le cancer. Ainsi, l’alimentation est considérée comme un moyen de prévenir et de traiter les maladies chroniques.
Une longue tradition de conseils nutritionnels
Depuis des milliers d’années, une alimentation équilibrée est considérée comme un pilier de la santé. De nombreuses observations ont établi un lien entre certaines habitudes alimentaires et une meilleure santé et longévité.
Ces dernières années, l’inflammation est devenue une cible importante pour une alimentation saine. De nombreuses études ont montré que certains aliments et régimes peuvent réduire le taux de maladies et de molécules inflammatoires dans le sang. Le régime méditerranéen, riche en fruits, légumes, poisson et céréales complètes, et pauvre en graisses saturées, est particulièrement étudié. Des décennies de recherche ont montré que ce régime est associé à une diminution des risques de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et d’autres affections, y compris des troubles de santé mentale.
Des régimes spécifiques pour des bénéfices ciblés
Certaines variantes du régime méditerranéen ont également montré des bénéfices spécifiques. Par exemple, le régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension) peut aider à réduire la tension artérielle. Le régime MIND, similaire au DASH mais mettant l’accent sur les nutriments bénéfiques pour le cerveau, tels que les acides gras oméga-3 et la vitamine D, ainsi que sur les aliments végétaux comme les fruits rouges et les légumes verts à feuilles, aurait un effet protecteur sur le cerveau. Une analyse de plusieurs études a montré que les personnes suivant strictement ces régimes avaient 17% de chances en moins de développer une démence.
Cependant, certains essais cliniques récents remettent en question ces liens. Il est donc important de continuer à mener des recherches pour mieux comprendre les effets de ces régimes sur la santé.
En conclusion, une alimentation riche en fibres et basée sur des régimes sains peut jouer un rôle important dans la prévention des maladies chroniques. Les chercheurs continuent d’explorer les liens entre l’alimentation, l’inflammation et la santé, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le traitement et la prévention des maladies.Les bienfaits d’une alimentation saine sur la santé sont de plus en plus reconnus. Des études ont montré que les personnes suivant un régime de type méditerranéen, riche en nutriments tels que le curcuma, les poissons gras, les pommes, les avocats, les carottes et les légumes verts à feuilles, présentent des taux plus faibles de molécules inflammatoires dans leur sang. Cependant, il est important de noter que l’ampleur réelle de ces bénéfices reste sujette à débats.
Selon le chercheur Fred Tabung de l’Université d’État de l’Ohio, il est probable que l’interaction entre les aliments et les nutriments ait un impact plus important sur la santé que la consommation de super-aliments ou de condiments à la mode. Dans une étude réalisée en 2023, Tabung et ses collègues ont utilisé des biomarqueurs pour mesurer les effets des aliments sur les molécules inflammatoires. Ils ont découvert que ces biomarqueurs réagissent différemment en fonction de la manière dont une personne combine les aliments et les boissons dans son alimentation. Par exemple, l’ingestion d’une salade de tomates avec une source de gras comme un avocat et un peu de fromage peut être plus bénéfique que de manger des tomates seules si l’on cherche à réduire l’inflammation chronique.
La façon dont les aliments sont préparés joue également un rôle important. Par exemple, une pomme de terre au four n’a pas le même effet sur le système immunitaire que des frites. Tabung réfléchit actuellement au développement d’un outil pour aider à la planification des repas, car il estime que l’endroit où nous obtenons les nutriments est plus important que les nutriments eux-mêmes.
D’autre part, les régimes riches en aliments transformés, en viande rouge et en graisses saturées semblent stimuler l’inflammation et accélérer le développement de certaines maladies. Une étude réalisée en 2021 a révélé que les personnes qui consomment davantage d’aliments ultra-transformés présentent un risque accru de crise cardiaque, de cancer, de dépression et de mort prématurée. Les aliments ultra-transformés sont définis comme des aliments tout prêts contenant au moins cinq ingrédients qu’on ne trouve généralement pas dans une cuisine typique, tels que des conservateurs, des colorants artificiels et des composés ajoutant de la texture ou rehaussant le goût.
Chaque augmentation de cent grammes d’aliments ultra-transformés a été associée à une augmentation de 4% du taux de protéines C réactives, qui sont des indicateurs d’inflammation dans le corps. Ces aliments représentent près de 60% des calories consommées aux États-Unis et jusqu’à 50% dans d’autres pays.
Alors que les scientifiques continuent de rechercher les combinaisons d’aliments qui contribuent à l’inflammation ou la préviennent, le microbiote intestinal est devenu une cible d’intérêt. Les microbes présents dans nos intestins jouent un rôle important dans la digestion et produisent des molécules qui interagissent avec notre système immunitaire. Comprendre comment les aliments peuvent provoquer ou prévenir l’inflammation en influençant le microbiote intestinal est un domaine de recherche en plein essor.
En conclusion, une alimentation saine et équilibrée, riche en nutriments anti-inflammatoires tels que ceux présents dans le régime méditerranéen, peut contribuer à réduire l’inflammation chronique et à prévenir certaines maladies. Cependant, il est important de prendre en compte la manière dont les aliments sont combinés et préparés, ainsi que d’éviter les aliments ultra-transformés riches en graisses saturées. La recherche sur le microbiote intestinal ouvre également de nouvelles perspectives pour comprendre comment les aliments peuvent influencer notre santé.L’alimentation et le microbiote intestinal : un lien crucial pour la santé
Une influence sur l’inflammation
Les messages que nous envoyons à notre corps à travers notre alimentation peuvent avoir un impact sur notre niveau d’inflammation. Des études ont montré que ce que nous mangeons peut modifier la composition de notre microbiote intestinal, qui est composé de différentes espèces microbiennes. De plus, il existe une corrélation entre les communautés bactériennes que nous hébergeons et notre susceptibilité à certaines maladies telles que le cancer, la dépression, l’autisme, l’arthrite et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
L’importance de la diversité du microbiote intestinal
Selon Jennifer Wargo, la diversité et la variété du microbiote intestinal sont particulièrement importantes. Lorsque notre intestin abrite une grande variété d’espèces microbiennes, dont certaines sont bénéfiques, notre système immunitaire peut fonctionner de manière optimale pour réguler l’inflammation et préserver notre santé. Cependant, lorsque cet équilibre est perturbé, certaines espèces microbiennes peuvent prendre le dessus, ce qui rend notre système immunitaire moins efficace pour lutter contre les maladies.
Le rôle des fibres dans le traitement du cancer
Des études suggèrent que l’alimentation peut être utilisée pour moduler le microbiote afin de traiter des maladies telles que le cancer. Les fibres semblent jouer un rôle clé dans ce processus. En 2017, Jennifer Wargo et son équipe ont établi un lien entre la composition du microbiote intestinal, qui est responsable de la digestion des fibres, et la sensibilité à l’immunothérapie par inhibition des points de contrôle (ICB), un traitement contre le cancer. Leurs recherches sur des souris ont montré que les souris suivant un régime pauvre en fibres n’étaient pas sensibles à l’immunothérapie, tandis que celles suivant un régime riche en fibres répondaient bien au traitement. Ces différences étaient corrélées à la composition de leur microbiote.
Des résultats prometteurs chez les humains
Des résultats similaires ont été observés chez les humains. Une étude portant sur 128 patients atteints d’un cancer de la peau sous ICB a révélé que pour chaque augmentation de 5 g de fibres consommées par jour, le risque de décès lié à cette maladie diminuait de 30%. Cette découverte a ouvert la voie à de nouvelles perspectives dans le traitement du cancer. Les chercheurs tentent maintenant de comprendre comment différents régimes alimentaires ciblent le microbiote chez différents groupes de personnes, et pas seulement chez les patients atteints de cancer.
Des nutriments autres que les fibres
Il semble que les fibres ne soient pas les seuls nutriments importants pour la santé du microbiote. Une étude menée à l’Université de Groningue a associé le régime méditerranéen à une meilleure sensibilité à l’ICB chez les patients atteints d’un cancer de la peau avancé. De plus, une étude réalisée à l’Université Stanford a montré que les aliments fermentés tels que le yaourt, le kimchi et le kombucha réduisaient les marqueurs inflammatoires et favorisaient la diversité du microbiote intestinal.
Un changement de paradigme
L’importance du microbiote intestinal dans la nutrition et les maladies a entraîné un changement de paradigme dans ce domaine. Il y a plus de dix ans, les professionnels de la santé n’avaient pas de conseils scientifiquement fondés à donner aux patients atteints de cancer qui cherchaient à adapter leur alimentation pour lutter contre la maladie. Aujourd’hui, les preuves s’accumulent pour montrer que l’alimentation peut non seulement prévenir le cancer, mais aussi renforcer les traitements.
Une alimentation saine pour un microbiote équilibré
Une variété d’aliments pour une meilleure santé
Il est préférable de se nourrir d’une grande variété de fruits, de légumes et d’aliments riches en fibres tels que les avocats, les fruits rouges et les légumes verts à feuilles. Il est également recommandé de réduire la consommation d’aliments ultra-transformés, de viande rouge, de sucres et de graisses saturées. Cependant, il convient de noter que les besoins nutritionnels peuvent varier d’une personne à l’autre.
Les bienfaits des aliments complets
Selon Carrie DanieMacDougall, les aliments complets peuvent être plus efficaces que les suppléments car ils contiennent des composés qui stimulent les bonnes bactéries présentes dans notre microbiote. Elle met en garde contre le fait que lorsque les bonnes bactéries sont insuffisantes, les mauvaises bactéries peuvent prospérer.
Les limites des régimes anti-inflammatoires
Les régimes anti-inflammatoires sont populaires depuis longtemps, mais selon les spécialistes, ils mettent souvent trop l’accent sur la réduction de l’inflammation plutôt que sur l’optimisation de la régulation naturelle du corps. De plus, ils accordent une valeur excessive à certains aliments ou nutriments plutôt qu’à une alimentation saine dans son ensemble.
Des conseils anciens soutenus par de nouvelles recherches
Bien que la plupart des conseils issus de nouvelles recherches résonnent avec des conseils anciens, nous disposons aujourd’hui de plus de raisons que jamais pour expliquer pourquoi ils fonctionnent. Carrie Daniel-MacDougall conseille d’opter pour une alimentation abondante en aliments d’origine végétale riches en fibres. Il est important d’en inclure davantage dans notre assiette et de se débarrasser des aliments moins sains.
Cet article a initialement été publié sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.
2 comments
There are several possibilities for how mankind came into existence. Some theories include:
1. Creationism: The belief that mankind was created by a higher power, such as a god or gods. This is a common belief in many religions.
2. Evolution: The scientific theory that mankind evolved from earlier hominid species through a process of natural selection. This theory is supported by fossil evidence and genetic research.
3. Extraterrestrial intervention: Some people believe that mankind was created or influenced by advanced beings from another planet. This theory is often associated with ideas such as ancient astronauts or ancient aliens.
4. Theistic evolution: This is a combination of the beliefs of creationism and evolution. It suggests that a higher power guided the process of evolution to create mankind.
5. Simulation theory: Some theorists propose that mankind is living in a simulated reality created by a more advanced civilization. In this theory, the creation of mankind would be part of the simulation.
Ultimately, the question of how mankind came into existence is still a subject of much debate and speculation. Different beliefs and theories exist, and individuals may have different views based on their religious, philosophical, or scientific beliefs.
éral. Il est essentiel de privilégier une alimentation riche en fibres provenant des fruits et des légumes pour favoriser la croissance des bactéries intestinales bénéfiques et réduire l’inflammation. À l’inverse, il convient d’éviter les aliments riches en graisses saturées et en sucres ajoutés, qui peuvent altérer la composition du microbiote intestinal et favoriser l’inflammation chronique. Il est encore nécessaire de mener davantage de recherches dans ce domaine pour approfondir notre compréhension de l’interaction entre l’alimentation, le microbiote intestinal et l’inflammation.