Les entreprises qui étaient autrefois très actives sur les droits de l’homme et les questions de société ont tenu des déclarations proches du gilet ou sont restées complètement silencieuses après la récente série de tragédies en Amérique.
Il s’agit d’un changement majeur dans la façon dont les dirigeants communiquent pendant les moments intenses de tragédie et de crise. La plupart ont maintenant opté pour la correspondance interne à la place des promesses publiques – et certains ne disent rien du tout.
L’industrie technologique – qui était auparavant à l’avant-garde sur bon nombre de ces problèmes – subit maintenant des coupes massives et se concentre sur le maintien à flot, et non sur la pataugeoire. De plus, de nombreuses entreprises technologiques ont vidé leurs départements DEI en réponse aux tensions économiques.
L’article d’Axios se termine par ce postulat bizarre : “Le silence des entreprises pourrait cratérer le discours civil”. Quoi? À moins que les méga-entreprises ne pèsent sur notre politique, cela va cratérer le discours civil ? Les progressistes en particulier n’ont-ils pas passé le dernier demi-siècle au moins à peser sur l’influence des grandes entreprises sur le discours public et la politique ? !
Le problème avec le manque d’implication des entreprises, tout comme l’absence de régime de censure manifeste de Twitter, est évidemment principalement qu’il marque une absence de soutien d’une orientation narrative et politique très particulière. Je suis certain que ce même écrivain demanderait rapidement aux entreprises de se taire, si elles remplaçaient le “silence des entreprises” par le soutien d’une contreposition.
C’EST POURQUOI NOUS NE DEVONS PAS VOULOIR QUE LES ENTREPRISES S’IMPLIQUENT SUR DES QUESTIONS SOCIALES ET POLITIQUES EN DEHORS DE LEUR SPHÈRE DIRECTE D’OPÉRATIONS.
Que les membres individuels desdites sociétés s’engagent dans la politique à leur guise en tant que citoyens souverains dans une démocratie. Mais épargnez-nous les communiqués de presse moralisateurs, avec leurs pensées et leurs prières soigneusement répétées, sur le papier à en-tête de l’entreprise, des tenues qui stockent nos produits.