La plupart des gens associent le printemps au début des poussées d’allergies saisonnières. C’est vrai, mais seulement en partie – en plus des personnes souffrant d’allergies, les personnes souffrant d’autres maladies chroniques deviennent des invités fréquents dans les cabinets médicaux.
Si vous connaissez à l’avance vos éventuels problèmes, vous pouvez «faire paille» et prévenir une exacerbation en passant le printemps sans épuiser les visites chez le médecin et les traitements à long terme.
Le docteur Anastasia Trifanova, chef du service thérapeutique de la clinique Bud Zdorov à Saint-Pétersbourg, a expliqué au docteur Peter ce qu’il fallait retenir.
rhume des foins
Au printemps, les plantes pollinisées par le vent qui provoquent le rhume des foins deviennent un problème. Selon la région de résidence, des exacerbations sont à prévoir de début mars à fin mai.
Les médicaments aident à prévenir les crises, mais ils sont efficaces si des mesures préventives sont prises avant le début de la saison dangereuse.
Quelles choses et quels aliments sont considérés comme les allergènes les plus courants ? A découvrir dans la galerie :
ASIT est encore plus efficace – l’introduction de certaines doses de l’allergène, qui forment une dépendance au pollen. Cela n’est possible que chez les personnes préalablement examinées sous la supervision d’un allergologue. Cette thérapie commence en hiver.
Exacerbation de l’asthme
L’asthme est un processus inflammatoire chronique des bronches, les crises provoquent une détérioration du fond d’un rétrécissement brutal des voies respiratoires.
Par conséquent, il est important de prévenir les exacerbations en temps opportun, de surveiller l’état et de consulter régulièrement le médecin. L’asthme n’est pas toujours l’effet des allergènes, bien qu’ils jouent un rôle important dans l’aggravation de la maladie.
Divers déclencheurs peuvent jouer un rôle dans le déclenchement des crises et l’aggravation de l’état – pollen, moisissure, insectifuges, engrais du sol, changements d’humidité et de température de l’air.
Il peut également y avoir des irritants à l’intérieur de la maison, surtout si vous commencez le nettoyage du printemps – produits chimiques, produits de nettoyage, poussière.
Rhumes : d’un léger écoulement nasal à la pneumonie
Hors saison, les virus qui provoquent les ARVI sont activés. Bien que l’épidémie de grippe ait commencé à reculer, c’est aussi possible, comme le coronavirus. Dans le contexte d’une diminution générale des défenses de l’organisme causée par un long hiver, divers rhumes peuvent être plus sévères, avec des complications.
Par conséquent, la bronchite, la pneumonie, les complications de l’oreille moyenne, les sinus paranasaux sont possibles au printemps. Il est important de surveiller votre santé, de vous protéger du rhume, de renforcer votre système immunitaire.
Virus intestinaux
Parallèlement au rhume, les virus intestinaux sont également activés. Ils se propagent à la fois par des gouttelettes en suspension dans l’air et par des mains sales, avec des aliments de mauvaise qualité. Les manifestations sont assez typiques – nausées, vomissements, diarrhée et fièvre.
La prévention de l’infection peut être observée en suivant les règles d’hygiène – se laver les mains, bien cuisiner. Pour compléter ces activités, vous devez maintenir un système immunitaire fort.
ulcère peptique
Chez les personnes souffrant d’ulcère peptique de l’estomac ou des intestins, les exacerbations surviennent le plus souvent au printemps et en automne.
Cela est dû aux changements climatiques, aux régimes de température, à l’ensoleillement et à la nature de la nutrition. Nous voulons manger plus souvent certains aliments qui, pour les ulcères, peuvent devenir des provocateurs d’exacerbation
De plus, à la sortie de l’hiver, le corps est stressé, ses ressources s’épuisent, la nourriture se fait de plus en plus rare, donc douleurs, nausées, vomissements sont possibles.
Prenez soin de votre santé à l’avance en consultant un gastro-entérologue et en ajustant la thérapie et la nutrition.
Dermatite et autres problèmes de peau
Pendant le long hiver, le chauffage central et la proximité de la maison assèchent notre peau. Porter des vêtements chauds la rend également plus sensible.
Une carence en vitamines et minéraux complète les effets négatifs sur la peau, ce qui provoque à terme des exacerbations d’eczéma, de dermatite atopique, de dermatoses prurigineuses d’étiologies diverses.
Pour prévenir de telles situations, intensifiez les soins de la peau, utilisez des produits protecteurs et hydratants.
Cystite et problèmes rénaux
Au printemps, vous voulez jeter les vêtements et chaussures chauds dès que possible, mettre de belles bottes ou chaussures, un coupe-vent léger. Mais le printemps est insidieux – pendant la journée, il fait déjà assez chaud, mais le soir et la nuit, il fait extrêmement froid.
Pieds gelés, l’hypothermie générale peut provoquer des exacerbations de cystite chronique ou de pyélonéphrite, créer les conditions de processus inflammatoires aigus des voies urinaires
névrose et dépression
Souvent, avec les problèmes du corps au printemps, les problèmes mentaux peuvent également s’aggraver. Ils reposent tous sur les mêmes mécanismes que dans les pathologies somatiques – stress, manque de composants nutritionnels de l’alimentation, surcharge du système nerveux et fatigue banale après un long hiver.
Cela vaut la peine de se reposer davantage, de ne pas se surcharger et, si nécessaire, même de prendre une semaine de congé.
Comment faire face à l’anxiété et arrêter d’être nerveux pour des bagatelles ? Les meilleurs conseils anti-stress ont été rassemblés dans la galerie :
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