L’économiste la semaine dernière avait dans un article plein d’espoir sur façons de briser le cycle de transmission du VIH, en particulier chez les jeunes femmes ayant des rapports sexuels avec des hommes plus âgés. Une grande partie de la discussion porte sur la PrEP
Une idée plus prometteuse consiste à empêcher les filles et les jeunes femmes d’être infectées, idéalement en utilisant des méthodes qui ne les obligent pas à persuader un homme de porter un préservatif (ce qui est difficile). Parmi celles-ci, trois méthodes de PrEP sont devenues disponibles ces dernières années : un anneau vaginal, une pilule quotidienne et une injection tous les deux mois. Convaincre les femmes à risque du vih
les utiliser peut cependant être un défi.
L’anneau vaginal, un dispositif en silicone insérable qui libère un médicament ARV et doit être remplacé tous les mois, peut réduire le risque d’infection par le VIH jusqu’à 50 %. Mais “ce ne sera pas la tasse de thé de tout le monde”, admet le Dr Bekker.
La pilule PREP quotidienne, qui contient une combinaison de médicaments ARV, est disponible en Afrique depuis plusieurs années. Mais il a été difficile de déterminer son efficacité, car même dans les essais cliniques, trop peu de femmes l’ont utilisé de manière cohérente. Certaines études estiment que, si elles sont utilisées correctement, ces pilules peuvent réduire jusqu’à 90 % le risque d’infection par le VIH. Mais il est difficile de prendre les médicaments discrètement au travail ou à l’école et délicat de se cacher d’un parent ou d’un petit ami.
Les femmes s’inquiètent de la stigmatisation…
L’option la plus prometteuse est une forme injectable de PrEP. Celui-ci contient une forme à action prolongée du cabotégravir, qui stoppe une étape importante de la réplication du VIH dans les cellules hôtes. Il est administré sous forme d’injection, initialement une fois par mois, puis tous les deux mois, et a été inclus dans les directives de l’Organisation mondiale de la santé sur la prévention du VIH l’année dernière. Dans des essais cliniques avec des femmes en Afrique, il était près de 90 % plus efficace que la PrEP orale.
L’étude discute également de la possibilité d’autres traitements de PrEP injectables administrés moins fréquemment (tous les 6 mois) pour améliorer l’observance. L’article complet est ici.