Rassemblement à Toulouse pour la libération des otages à Gaza
Une centaine de personnes se sont réunies place du Capitole à Toulouse pour demander la libération des otages à Gaza et exprimer leur inquiétude face à la montée de l’antisémitisme en France.
Des mineurs israéliens enlevés par le Hamas
Un adolescent, membre des éclaireuses et éclaireurs israélites de France, a brandi le portrait d’un des nombreux mineurs israéliens enlevés par le Hamas. Certains de ces enfants, nommés Ema, Amit, Yva ou encore Dafna, ont à peine trois ans et sont détenus dans des prisons de la Bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Un rassemblement organisé par le Crif
À l’appel du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), une centaine de personnes, principalement de confession juive, se sont rassemblées le 2 novembre à midi devant la place du Capitole pour réclamer la libération de tous les otages kidnappés par les combattants du Hamas. En présence du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, les manifestants ont entonné l’hymne national israélien, Hatikva, puis la Marseillaise. Ils ont ensuite observé une minute de silence en mémoire des victimes des récents attentats qui ont endeuillé la communauté juive.
Des poussettes vides en hommage aux mineurs kidnappés
Dans les premiers rangs du cortège, des poussettes vides ornées des photos de tous les mineurs kidnappés ont été disposées pour symboliser cette tragédie. Les participants ont montré leur détermination à défendre l’État d’Israël malgré les forces de l’ordre présentes et quelques cris hostiles venant de la rue.
“Je suis ici parce qu’Israël est mon pays de cœur”
Joelle, une retraitée de 72 ans, a expliqué sa présence en ces termes : “Je suis ici parce qu’Israël est mon pays de cœur et que mon fils David a servi pendant quatre ans dans une unité de combattants de Tsahal. Actuellement, mes deux petites-filles de cinq et sept ans qui vivent là-bas sont obligées de suivre leurs cours de danse par visio dans une chambre blindée. Ce n’est pas acceptable.” Cette habitante de Toulouse se rend régulièrement en Israël pour rendre visite à sa famille.
Une montée de l’antisémitisme inquiétante
Depuis l’attaque du Hamas, Joelle prend des précautions pour éviter d’être identifiée comme une personne de confession juive. Elle a retiré la Mezouza qui orne sa porte d’entrée et l’a mise à l’intérieur de son domicile. Elle constate une nette montée de l’antisémitisme en France et se souvient des massacres perpétrés par Merah, qui l’ont poussée à prendre ces mesures de sécurité.
Une communauté inquiète
Cette inquiétude est partagée par une grande partie de la communauté juive. Certains étudiants évitent actuellement de suivre les cours en présentiel à la faculté de Jean-Jaurès par peur d’être victimes de violences. Thierry Sillam, président de la communauté juive de Toulouse, appelle à la prudence et explique que des mesures ont été prises pour assurer la sécurité des membres de la communauté, comme le port de chapeaux pour les rabbins et de casquettes pour les jeunes portant la kippa.
Ce rassemblement à Toulouse témoigne de la solidarité envers les otages à Gaza et de l’inquiétude face à la montée de l’antisémitisme en France. La communauté juive exprime sa détermination à défendre Israël et à lutter contre toute forme de discrimination.
1 comment
C’est important de montrer notre soutien et de lutter contre toutes formes d’antisémitisme.