Anthony Shim dit qu’il n’est pas encore tout à fait convaincu que son film semi-autobiographique « Riceboy Sleeps » a remporté l’un des plus grands prix cinématographiques au Canada.
Lundi soir, la Toronto Film Critics Association a décerné à «Riceboy Sleeps» le prix Rogers du meilleur film canadien.
“Le fait que les membres de la Toronto Film Critics Association sélectionnent notre film semble assez surréaliste”, a déclaré Shim, réalisateur et acteur, lors d’un entretien téléphonique mardi matin depuis Chicago.
Le film, sur une mère célibataire coréenne qui déménage au Canada, a été tourné dans la région de Vancouver et en Corée du Sud. Il a été présenté en première au Festival international du film de Toronto et au Festival international du film de Busan, et examine le stress de grandir entre deux cultures.
Il a été inclus dans le Top Ten du Canada 2022 du TIFF, et sa sélection pour le prix de la Critics Association est accompagnée de 100 000 $, considéré comme le prix annuel du film le plus riche au Canada.
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Shim dit qu’il est reconnaissant pour le gain monétaire, mais il n’a pas eu un moment pour s’arrêter et réfléchir à ses plans pour l’argent.
Il note qu’il a actuellement deux films en début de développement, l’un étant une pièce originale et l’autre une adaptation d’un roman.
“Je fais juste de mon mieux et je prends un peu de temps ici et là, quand je le peux, pour faire avancer ces projets”, a-t-il déclaré.
En tant que finalistes, Clement Virgo qui a réalisé “Brother” et David Cronenberg, réalisateur de “Crimes of the Future”, ont chacun reçu 5 000 $.
L’un des acteurs principaux de « Riceboy Sleeps », Ethan Hwang, a accepté le prix au nom de Shim lors d’un dîner de gala à l’hôtel Omni King Edward à Toronto.
La présidente de la TFCA, Johanna Schneller, a déclaré dans un communiqué que si “Riceboy Sleeps” n’est que le deuxième long métrage de Shim, il “scintille de délicatesse, d’empathie et d’authenticité”.
“Nous avons hâte de voir ce qu’il fera ensuite”, a déclaré Schneller.
La Toronto Film Critics Association est composée de journalistes et de diffuseurs basés à Toronto qui se spécialisent dans la critique et le commentaire de films.
« Des films comme ‘Riceboy Sleeps’ sont la raison d’être du Prix Rogers du meilleur film canadien », a déclaré Robin Mirsky, directeur exécutif du Rogers Group of Funds.
« Les films reflètent qui nous sommes, et l’histoire d’Anthony Shim trouve un écho auprès de tant de familles immigrantes canadiennes. C’est un témoignage de l’idée que plus une histoire est spécifique, plus elle semble universelle.
L’humoriste et personnalité de la télévision Rick Mercer a remis le prix Stella Artois Jay Scott de 10 000 $ pour un artiste émergent à la cinéaste Carol Nguyen.
Les courts métrages de Nguyen, qui sont tirés de sa vie et de la culture vietnamienne-canadienne, ont été présentés dans plus de 80 festivals de films.
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L’association a décerné à Michelle Krasovitski le quatrième prix annuel de la critique émergente de Téléfilm Canada, soulignant que Krasovitski est la fille d’immigrants ukrainiens de l’ère soviétique « qui lui ont appris à apprécier une culture du film non censuré ».
Le programmeur de longue date du TIFF, Steve Gravestock, qui a récemment pris sa retraite, a remporté le prix Company 3 Luminary de cette année, qui s’accompagne d’une subvention de 50 000 $ en services de production à un cinéaste de son choix.
Gravestock a choisi le producteur/acteur Hugh Gibson de “The Stairs” et le scénariste/réalisateur Frieda Luk de “The Encounter”.
La réalisatrice Charlotte Wells a reçu le prix du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur premier long métrage pour “Aftersun” tandis que Paul Mescal a remporté le prix du meilleur acteur pour son rôle dans ce film.
Ke Huy Quan a remporté le prix du meilleur acteur dans un second rôle pour “Everything Everywhere All at Once”, la cinéaste Laura Poitras a remporté le prix du documentaire Allan King pour “All the Beauty and the Bloodshed” et Domee Shi a remporté le prix du meilleur long métrage d’animation, “Turning Red”.
– Avec des fichiers de Christian Collington à Toronto
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