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En décembre 2021, un homme a été interpellé après avoir filmé sous les jupes des clientes au sein du Leclerc Atlantis, à Saint-Herblain, près de Nantes. Son procédé consistait à placer un téléphone au fond d’un sac de courses qu’il glissait sous les jupes des femmes. Lors de son arrestation, l’homme, âgé de 51 ans aujourd’hui, a volontairement cassé son téléphone pour tenter de dissimuler les preuves. Après avoir été remis en liberté, il a reconnu les faits lors de sa convocation et a reçu une notification d’ordonnance pénale.
En juillet 2023, le service de police scientifique d’Ecully, près de Lyon, a réussi à exploiter le téléphone brisé. Les enquêteurs ont découvert une trentaine de vidéos similaires. C’est pour cette raison que l’homme a été entendu à Nantes lundi, selon une source policière.
Au total, 27 vidéos ont été retrouvées. Il s’avère que cet homme, bien inséré socialement, avait utilisé la caméra de son téléphone portable dans d’autres centres commerciaux aux alentours de Nantes, ainsi qu’en Vendée (à La Roche-sur-Yon, Aizenay), entre le 17 novembre et le 17 décembre 2021. De plus, ce professeur agrégé à l’université de Nantes avait également filmé des étudiantes à leur insu depuis le bas du bureau de la classe, selon une source proche de l’enquête. Trois étudiantes se sont reconnues et ont été identifiées, et des plaintes ont été déposées.
L’université de Nantes a indiqué que l’homme avait été suspendu jusqu’à nouvel ordre et que des sanctions disciplinaires seraient prises à son égard, en parallèle des poursuites pénales. Il sera jugé en octobre 2024 devant le tribunal correctionnel pour “voyeurisme” et “voyeurisme aggravé” en raison de l’autorité que lui confèrent ses fonctions. Il risque jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Un homme de 51 ans sera jugé en 2024 pour voyeurisme
Un comportement étrange dévoilé
En décembre 2021, un homme a été interpellé après avoir filmé sous les jupes des clientes au sein du Leclerc Atlantis, à Saint-Herblain, près de Nantes. Son procédé consistait à placer un téléphone au fond d’un sac de courses qu’il glissait sous les jupes des femmes. Lors de son arrestation, l’homme, âgé de 51 ans aujourd’hui, a volontairement cassé son téléphone pour tenter de dissimuler les preuves. Après avoir été remis en liberté, il a reconnu les faits lors de sa convocation et a reçu une notification d’ordonnance pénale.
Des vidéos compromettantes retrouvées
En juillet 2023, le service de police scientifique d’Ecully, près de Lyon, a réussi à exploiter le téléphone brisé. Les enquêteurs ont découvert une trentaine de vidéos similaires. C’est pour cette raison que l’homme a été entendu à Nantes lundi, selon une source policière.
Des actes commis dans d’autres lieux
Au total, 27 vidéos ont été retrouvées. Il s’avère que cet homme, bien inséré socialement, avait utilisé la caméra de son téléphone portable dans d’autres centres commerciaux aux alentours de Nantes, ainsi qu’en Vendée (à La Roche-sur-Yon, Aizenay), entre le 17 novembre et le 17 décembre 2021. De plus, ce professeur agrégé à l’université de Nantes avait également filmé des étudiantes à leur insu depuis le bas du bureau de la classe, selon une source proche de l’enquête. Trois étudiantes se sont reconnues et ont été identifiées, et des plaintes ont été déposées.
Des conséquences disciplinaires et pénales
L’université de Nantes a indiqué que l’homme avait été suspendu jusqu’à nouvel ordre et que des sanctions disciplinaires seraient prises à son égard, en parallèle des poursuites pénales. Il sera jugé en octobre 2024 devant le tribunal correctionnel pour “voyeurisme” et “voyeurisme aggravé” en raison de l’autorité que lui confèrent ses fonctions. Il risque jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Selon Ouest France, l’homme avait déjà été condamné par le tribunal de Saint-Nazaire. L’université de Nantes précise qu’elle n’a pas été informée de cette condamnation lors de son recrutement, qui a eu lieu avant les faits reprochés. Le service communication de l’université ne souhaite pas divulguer la matière enseignée par le mis en cause.
1 comment
C’est inadmissible, la vie privée des femmes doit être respectée !