Aucun autre détail n’a été fourni sur son rôle présumé dans le plan d’évacuation.
La magistrate principale par intérim Peony Wong Nga-yan a accordé la libération sous caution à la femme après que les procureurs n’aient soulevé aucune objection à sa libération temporaire.
L’accusé a été sommé de respecter une interdiction de voyager, de remettre tous les documents pertinents, de se présenter à la police deux fois par semaine et d’informer la police de tout changement d’adresse.
Pun reviendra devant le même tribunal le 8 mai, lorsque d’autres affaires découlant du même incident seront également entendues.
L’affaire très médiatisée a été révélée le 24 février, lorsque des agents ont trouvé des parties du corps de Choi, 28 ans, qui avait été porté disparu, dans l’appartement du rez-de-chaussée d’une maison de trois étages à Lung Mei Tsuen de Tai Po.
La police a trouvé deux pots contenant un crâne et plusieurs côtes, ainsi que des couperets à viande, un marteau, des écrans faciaux, des imperméables noirs et un sac à main violet ayant appartenu à Choi dans l’appartement. Deux jambes ont également été retrouvées dans un réfrigérateur.
Des tests ADN ont confirmé plus tard que le crâne et les jambes appartenaient à Choi. Son torse et ses mains sont toujours portés disparus.
Kwong, 28 ans, aux côtés de son père de 65 ans, Kwong Kau, et de son frère Anthony Kwong Kong-kit, 31 ans, ont été précédemment inculpés pour le meurtre de Choi et placés en détention provisoire sans caution.
Sa mère, Jenny Li Sui-heung, âgée de 63 ans, s’est également vu refuser la libération sous caution après avoir été accusée d’avoir entravé le cours de la justice.
Un agent de location de yachts de 41 ans accusé d’avoir aidé l’ex-mari de Choi à s’enfuir à Macao par la mer a été libéré sous caution de 50 000 dollars HK pour avoir aidé un délinquant.
Une autre femme de 47 ans accusée d’avoir aidé Kwong à échapper à la police n’a pas encore été inculpée.
