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Cassie réagit à la vidéo d’agression de Diddy, « effusion d’amour »

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Pour Casandra « Cassie » Ventura, qui a poursuivi son ex-petit ami et magnat de la musique Sean « Diddy » Combs pour agression et abus présumés, « il faut beaucoup de cœur pour dire la vérité dans une situation dans laquelle vous étiez impuissant. »

La chanteuse de 37 ans a parlé jeudi de son expérience de violence domestique et du soutien qu’elle a reçu depuis que la vidéo de Combs agressant Ventura a fait surface la semaine dernière. Elle a écrit dans une déclaration sur Instagram que « l’effusion d’amour a créé un endroit où mon jeune moi peut s’installer et se sentir en sécurité, mais ce n’est que le début ».

Elle a ajouté : « La violence domestique est LE problème. Cela m’a brisé en quelqu’un que je n’aurais jamais pensé devenir.

La semaine dernière, CNN a publié des images de sécurité de 2016 de Combs donnant des coups de pied, saisissant, traînant et jetant un vase en verre sur Ventura dans un hôtel de Los Angeles. Des mois avant que les images accablantes ne soient révélées, Ventura a détaillé l’agression dans un procès intenté en novembre 2023. Dans sa plainte déposée devant le tribunal de district des États-Unis, Ventura a allégué que Combs « était devenu extrêmement ivre et l’avait frappée » au visage, « lui donnant un œil au beurre noir »lors d’une attaque en mars 2016. Combs a nié ses allégations et le procès a été réglé un jour après son dépôt.

La vidéo « a en outre confirmé le comportement inquiétant et prédateur de M. Combs », a déclaré Douglas H. Wigdor, l’avocat de Ventura, au Times dans un communiqué la semaine dernière.

Malgré ses dénégations initiales, Combs a présenté ses excuses dimanche, déclarant dans une publication sur Instagram : « J’assume l’entière responsabilité de mes actes dans cette vidéo. » Il a fait face à davantage de réactions négatives lorsque les critiques, notamment l’équipe juridique de Ventura et l’ancien garde du corps de Combs, ont remis en question sa sincérité.

Ventura a déclaré que malgré le « travail acharné » qu’elle a accompli pour aller de l’avant après l’incident de 2016, « je me remettrai toujours de mon passé ». Elle a également exhorté ses partisans et ses partisans à « ouvrir leur cœur aux victimes croyantes dès la première fois ».

Roger Bonds, qui a fait partie de l’équipe de sécurité de Combs de 2003 à 2012, a déclaré dans une récente interview qu’il avait vu la star du hip-hop lauréate d’un Grammy devenir violente avec des femmes « environ quatre ou cinq fois » au cours de son mandat. Le procès de Ventura désigne Bonds comme quelqu’un qui a « tenté d’empêcher » Combs de battre sa petite amie d’alors lors d’un incident survenu en 2009.

Bonds, s’adressant à Piers Morgan plus tôt cette semaine, a également déclaré que Cassie n’était pas la seule femme à subir des violences physiques de la part de Combs. Il a allégué que Combs avait également été physiquement violent envers le défunt mannequin et acteur Kim Porter, avec qui Combs partage trois enfants.

Dans sa publication sur Instagram, Ventura n’a pas nommé son ancien partenaire récurrent depuis 11 ans, mais elle a tendu la main à “ceux qui vivent encore dans la peur”. Elle a encouragé les victimes à « tendre la main à votre peuple, ne les coupez pas ».

« Personne ne devrait porter ce poids seul », a-t-elle ajouté, avant de souligner que « ce voyage de guérison est sans fin ».

Ventura est l’une des six personnes qui ont poursuivi Combs pour agression sexuelle, entre autres allégations, au cours des derniers mois. Mardi, le mannequin Crystal McKinney a poursuivi Combs, alléguant qu’il l’avait forcée à pratiquer le sexe oral dans son studio de musique en 2003.

Au milieu de toutes ces poursuites, les agents du Département américain de la Sécurité intérieure ont mené des perquisitions dans les demeures de Combs à Holmby Hills et à Miami en mars dans le cadre d’une enquête fédérale sur des allégations de trafic sexuel impliquant Combs.

Aaron Dyer, l’un des avocats de Combs, a qualifié ces raids de « chasse aux sorcières » dans un communiqué publié en mars.

Les rédacteurs du Times Nardine Saad et Richard Winton ont contribué à ce rapport.

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