Selon le ministre de la Défense Boris Pistorius, la Russie produit déjà plus d’armes et de munitions que ce qui est nécessaire pour la guerre d’agression contre l’Ukraine. On remarque comment, avec l’augmentation des dépenses d’armement et l’ordre d’économie de guerre, « une grande partie ou une partie de ce qui est nouvellement produit ne va plus au front, mais finit dans les dépôts », a déclaré Pistorius dans le programme ARD « Maischberger ». .
Dans le même temps, il a mis en garde contre de nouvelles ambitions militaires du président russe Vladimir Poutine. Pistorius a déclaré : « Maintenant, vous pouvez être naïf et dire qu’il fait cela par prudence. En tant que personne sceptique, je dirais dans ce cas qu’il fait cela parce qu’en cas de doute, il a quelque chose en tête ou pourrait avoir quelque chose.
La Russie s’arme
On a demandé à Pistorius s’il partageait l’évaluation des républiques baltes selon laquelle la Russie pourrait être prête à attaquer le territoire de l’OTAN dans quelques années. Le politicien du SPD a déclaré qu’il s’agissait en fin de compte d’un regard dans la boule de cristal. “Ce que disent les experts militaires et les experts en armement, c’est que la Russie est actuellement en train de se réarmer.”
En cas d’escalade, l’OTAN dans son ensemble serait touchée, et pas seulement l’Allemagne. « Il faudrait alors être capable de se défendre, de pouvoir faire la guerre, pour pouvoir mener la guerre qui nous serait alors imposée. Mais c’est pourquoi nous appuyons vraiment sur l’accélérateur maintenant, et faisons tout ce que nous pouvons pour équiper les forces armées en Europe, au sein de l’OTAN en conséquence », a déclaré Pistorius.
Il a clairement indiqué qu’il ne croyait pas que la poursuite de l’expansion de la Bundeswehr au-delà du soi-disant fonds spécial de 100 milliards d’euros – c’est-à-dire à partir de 2028 – puisse être financée par des économies sur le budget ordinaire. “Sans sécurité, tout n’est rien”, a déclaré Pistorius.
« Et en même temps, nous ne pouvons pas nous permettre de procéder à une coupe à blanc sociale en faveur des armements, du réarmement, des capacités de défense et de guerre, qui finirait par diviser la société et, dans le pire des cas, se transformerait en un programme de relance économique pour un parti au Bundestag que je soutiens avec réticence. Appelez-moi par mon nom.» Il faisait évidemment référence à l’AfD.